l Voué à l’abandon depuis 2004, le CW 42 A qui se trouvait dans un piteux état, vient de connaître quelques travaux de réhabilitation. L’opération consistant à le rendre un tant soit peu praticable, comprend un segment de
1,7 km, selon nos sources. Ces travaux, qui ont le mérite de soulager la souffrance des usagers qui l’empruntent sont néanmoins considérés comme n’offrant qu’une solution palliative au problème de dégradation de cette importante route qui, de l’avis des citoyens, méritent un meilleur sort, étant donné, son importance géostratégique et économique. Des questions se posent. Pourquoi ne se décide-t-on pas à la réhabiliter de manière à lui donner une longue durée de vie. Quand daignera-t-on faire les ouvrages et les voies de drainage des eaux pluviales pour protéger la chaussée d’une usure prématurée ? Pour nombre de citoyens, cette route où l’on se limite à venir à bout des points noirs en ignorant la construction de fossés adéquats pour éviter que les eaux pluviales n’envahissent chaussée, ne peut procurer aux utilisateurs qu’un bonheur éphémère. Car estime-t-on, une route dénuée de voies de drainage et d’ouvrage est un projet voué à l’échec.
Z. F.
Un médecin s’installe à Béni Mansour
l Un médecin généraliste vient de s’établir à Béni Mansour à 100 km environ à l’ouest de Béjaïa. Le cabinet, qui vient de s’ouvrir au rez-de-chaussée d’un bâtiment situé à l’est du village, a le mérite d’assurer une couverture médicale sachant que le médecin du centre de santé n’assure des consultations que deux ou trois fois par semaine. Pour les citoyens, la disponibilité d’un tel médecin offre l’avantage d’accéder à une consultation chaque jour ouvrable et peut même devenir si les conditions le permettent un médecin de famille pour nombre d’entre eux. Autre avantage pour chacun de ses patients potentiels, celui de pouvoir être soigné et suivi grâce à une fiche médicale personnelle et d’être orienté si besoin est, vers un spécialiste. Les patients en quête d’une consultation générale notamment dans nombre d’affections pédiatriques ou autres ont tout intérêt à le consulter. Cela a au moins le mérite de leur éviter d’aller jusqu’à Tazmalt ou Akbou et d’avoir à louer par ricochet un taxi respectivement à 500 et 800 DA.
Z. F.
Evaluation scolaire
l L’évaluation relative au premier trimestre bat son plein à travers la commune de Boudjellil à une centaine de km à l’ouest de Béjaïa. En effet, alors que les compositions pour les collégiens de Béni Mansour se sont achevées mercredi dernier, celles des élèves du primaire, se poursuivront jusqu’aux vacances d’hiver du 19 décembre prochain. Pour cela, élèves et instituteurs devront travailler d’arrache-pied les uns pour préparer et corriger une panoplie de copies toutes matières confondues et les autres pour s’y préparer et évaluer leurs acquis. Au lycée “les Martyrs” de Boudjellil, la situation n’est pas en reste car les apprenants sont en pleines compositions. Les épreuves sont pour tous une source de stress qu’ils sont généralement incapables de contenir. Ce qui l’est plus, c’est l’arsenal de difficultés des nouvelles approches qui se font dans l’absence d’enseignants recyclés maîtrisant les réformes introduites, pour leur permettre de suivre sans accrocs, à différents stades leur cursus. Conséquence : il est difficile de donner un sens à l’évaluation lorsqu’on sait que 50% des personnels sont contractuels, sans formation et de surcroît n’ont rien à voir avec le noble métier d’enseignant.
Z. F.
