l En marge des travaux du 3e forum associatif, nous nous sommes rapproché du wali de Béjaïa, M. Rachid Fatmi qui a bien voulu répondre à nos questions :
La Dépêche de Kabylie : A l’ombre d’un clivage politique aigu qui continue de secouer la région, peut-on dire que le mouvement associatif qui se cherche une âme, constitue désormais une alternative pour la prise en charge du citoyen ?
Le wali : Le mouvement associatif a un rôle important à jouer dans la société, s’il arrive à se souder et à exposer clairement ses ambitions et ses objectifs, nous serons prêts à l’aider par tous les moyens.
Et comme vous le savez, la jeunesse s’est taillé la part du lion lors du dernier discours du président de la République (avec les walis).
Y a-t-il un schéma visant la revalorisation des subventions qui demeurent très faibles par rapport aux 4000 associations déclarées à l’échelle wilayale ?
Les subventions proviennent essentiellement du fonds de wilaya qui est alimenté à hauteur de 4% par des budgets communaux et 7% du budgets de wilaya outre celle du ministère (MJS), en tout 7 à 8 milliards par an à répartir sur les différentes associations qui activent et selon leur importance. Mais cela reste très insuffisant.
Plus l’association active sur le terrain, plus la subvention sera conséquente. Autrement dit, l’Etat encourage les bonnes volontés.
Entretien réalisé par Rabah Zerrouk