l La section algérienne de l’organisation non gouvernementale Amnesty international a organisé, à partir d’hier et jusqu’aujourd’hui, un atelier de formation pour l’éducation aux droits humains pour les journalistes. Cette louable initiative a eu lieu au siège de la section d’Alger.
Après de brèves présentations des membres d’Amnesty international en Algérie, par M. Sid Ali, Mohamed Lakhdari, ancien président de la section durant la décennie noire a souligné qu’ Amnesty international s’adresse aux organisations militaires afin » de les sensibiliser sur le respect des droits humains. » Les membres d’Amnesty ont ajouté que leur organisation qui n’accepte pas de cotisations émanant des cercles politiques, elle active afin de mettre fin aux assassinats politiques, les disparitions et toutes formes de violations de droits humains notamment, les violences faites aux femmes.
Ce premier jour d’atelier, les travaux ont été assurés par Mme Fatma-Zohra Yacine de la section d’Amnesty international, section marocaine. Les travaux d’hier ont tourné autour des différentes formes de violences contre les femmes et analyse de leurs causes profondes et de leurs conséquences sur le plan individuel et pour la société en générale, après avoir écouté les points de vues des présents en matière des droits humains et la perception que les participants ont de leurs responsabilités et sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
Par ailleurs, les séminaristes se pencheront sur les études et stratégies pour combattre les obstacles culturels à la lutte contre la violence à l’égard des femmes.
Aujourd’hui, l’atelier étudiera les instruments juridiques internationaux et nationaux ou régionaux et la manière de les utiliser dans le travail journalistiques sur la violence contre les femmes.
M. M.