«Vous êtes des élus de toute la population et non pas d’un seul parti politique. Il y a d’énormes potentialités qui s’offrent pour vous dans le cadre du développement de la région surtout lorsqu’on sait que l’argent existe. Il faut donc mettre les bouchées doubles pour rattraper le retard car cette région a vécu une situation exceptionnelle ayant même empêché le développement », dira d’emblée M. Mazouz qui se félicite, de fait, « du bon déroulement des élections locales ayant permis, soutient-il, aux nouveaux élus d’avoir plus de crédibilité dans la gestion des affaires des collectivités. Le taux de participation aux élections est un signal important », a laissé entendre le wali qui précise, par ailleurs que « l’aisance financière de la wilaya nous permet de répondre à toutes les préoccupations. Seulement, il faut mobiliser les entreprises car une commune sans moyens de réalisation est handicapée ». Evoquant les programmes de l’amélioration urbaine, le premier responsable de la wilaya a déclaré que la région a bénéficié d’une cagnotte très consistante, soit 10% du programme national. Cette enveloppe financière s’élève à 3000 milliards de centimes qui seront absorbés dans actions et des projets d’intérêt général. Et pour ce faire, M. Mazzouz a exhorté les élus à « se mettre à l’œuvre pour surmenter les problèmes des oppositions surtout dans les projets de réalisation des décharges intercommunales et communales afin de venir à bout du problème de pollution ». Sur ce sujet, en effet, il soulignera que toutes les communes sont concernées par l’amélioration urbaine. Il reste, dit-il, aux maires de prendre des initiatives pour justement permettre de concrétiser les programmes. De ce fait, désormais, le programme de développement des communes se fera sur la base d’un programme de cinq années. « Chaque président d’APC arrêtera son programme de cinq années, tout en tenant compte des priorités de sa commune. On doit réunir les conditions pour que l’investissement aboutisse. Quand il y a des actions urgentes, je n’ai pas besoin des responsables qui ne prennent pasde décision sur place. Nous aiderons les gens qui travaillent. Le débat doit être dans les assemblées et si le débat sort des assemblées, ça sera le blocage. On doit opter pour la sérénité », a-t-il fait remarquer.
A.H