Les intervenants ont en majorité axé leurs thèmes sur deux types, le cancer touchant exclusivement les femmes en activité génitale : il s’agit du néo du sein le plus fréquent des cancers et du néo du col de l’utérus, lequel arrive en seconde position.
Lors de la communication, Dr Benchanhou, chirurgien sénologue a fait savoir que “plus de mille femmes” sont opérées chaque année au niveau du CPMC pour le cancer du sein qui prend l’allure d’une épidémie. Si les causes de ce cancer ne sont pas encore déterminées, le maître-assistant Dilem relève que les facteurs favorisants sont la “ménarchie précoce” et “la ménopause tardive” avec une moyenne d’âge d’apparition vers 48 ans, sans pour autant oublier les cancers d’origine familiale qui sont de l’ordre de 5 à 10%. “Pour le cancer du col de l’utérus, il est d’une incidence de 10 à 15% avec comme facteurs l’âge et la “multiplicité”, a expliqué
Dr Mezali en ajoutant que ce type de cancer fait son exception du fait qu’il est dû à un virus transmis par voie sexuelle.
Ainsi, afin d’éviter d’atteindre des stades avancés de la maladie, Flilissa et Maiza, respectivement cytopathologiste et sage-femme, préconisent des dépistages précoces comme la palpation des seins la mamographie et le frottis cuvicovaginal après le premier rapport sexuel ou chez la femme ménauposée.
De son côté, la présidente de l’association organisatrice a qualifié sa mission à Amizour d’un apport particulier afin de renforcer la chaîne de solidarité aux cancéreux et d’atteindre par delà l’objectif de l’association, celui de la décentralisation de la chimiothérapie.
C’est pratiquement chose faite à Amizour puisqu’un service d’oncologie est ouvert au niveau de l’hôpital de cette ville, il y a presqu’une année. Pas moins de 140 patients traités sous chimiothérapie y sont suivis.
C’est à cet effet d’ailleurs que l’Association “Lumière du jour” n’a pas raté cette occasion pour installer son bureau de wilaya afin de continuer son travail de proximité et apporter ainsi de l’aide aux cancéreux de la région ne serait-ce que pour alléger leurs souffrances.
La cancer, ce mal qu’on appelle la maladie des riches, n’a pas épargné les pauvres et il est en nette recrudescence ces dernières années. Nous y reviendrons.
Nadir Touati
