Les pièges de la RN 26

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l Le RN 26 qui longe la vallée de la Soummam est pavé d’embûches. Les usagers qui l’empruntent assidûment, ne peuvent qu’en avoir gros sur la patate.

Comment peut-il en être autrement, quand la plupart des villes que l’axe routier traverse, à l’image d’Akbou, Sidi Aïch ou Ighzer-Amokrane sont autant de goulots d’étranglement. Celui qui entreprend de se rendre à Bgayet, serait mieux inspiré de prévoir une heure ou parfois plus de temps supplémentaire. Particulièrement aux heures de pointe, la circulation est considérablement ralentie dans la plupart des agglomérations.

On roule en accordéon, on double aussi bien par la gauche que par la droite en empruntant l’accotement. Irascibles, des automobilistes échangent des pelletées d’injures et d’insanités.

Personne ne consent à céder le moindre pouce de son droit, réel ou supposé.

Par ailleurs, l’apparition de crevasses et la présence d’une multitude de dos-d’âne, anarchiquement posés et n’obéissant à aucune norme, font de la RN 26 un véritable parcours d’obstacles.

“Au lieu d’ouvrir des voies rapides, on érige des dos d’âne”, tempêtait l’autre jour, un ami automobiliste. Récemment encore, des “panneaux” à la limite du burlesque ont fait leur apparition.

Ces plaques annonçant un “décès” sont placées au beau milieu de la chaussée. D’aucuns se contentent de placer des obstacles matérialisés par des bidons de peinture ou des fûts. On ne finit décidément pas d’innover.

N. Maouche

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