Réaction de directeurs de la presse

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Mehana Hamadouche, directeur de la rédaction de La Nouvelle République : « Ce qui est à noter, c’est la colère et la hargne contre le terrorisme qui ont pris le dessus sur la peur. Le citoyen, aujourd’hui, n’a plus peur du terrorisme. Or, l’interrogation est celle de savoir à quoi peuvent servir ces actes ignobles dans cette conjoncture où le pays est irrévocablement tourné vers l’avenir, où la page d’un hypothétique « Etat islamique » est définitivement tourné depuis longtemps où l’Algérie attire de plus en plus d’investisseurs étrangers et où à l’autarcie dans laquelle était plongé le pays pendant 10 années, s’est substituée une condamnation unanime de la communauté internationale. A part semer la terreur et le désordre, ces actes terroristes n’ont aucun objectif papable ».

Bessi Laïd, directeur de publication d’El Ahdath : « Pour moi ce sont des actes criminels qui font suite aux coups durs et cela dénote que les criminels sont arrivés à une situation très délicate. Malheureusement, ces actes ont coïncidé avec le glorieux anniversaire du 11 Décembre 1960 et ce genre de démonstrations a pour but de rechercher un écho médiatique, ce qui nécessite la vigilance de tous pour faire face à ces actes impardonnables. Car, la responsabilité de mettre fin au résidu n’incombe pas uniquement aux forces de sécurité mais à nous les Algériennes et algériens qui ne doivent pas baisser leur vigilance et continuer à défendre la Charte pour paix et la réconciliation que ces mercenaires tentent de faire échouer. Ce phénomène qui ne se limite pas à un seul pays, nécessite également une coordination sur le plan régional et international.

N.O.M.

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