L’Association culturelle et insertion pour personnes handicapées de la wilaya de Tizi Ouzou vit un véritable calvaire depuis plus d’une année déjà. Son siège situé à la Cité des enseignants à Tizi-Ouzou se trouve en proie aux eaux usées qui s’y déversent suite à l’éclatement de la conduite qui traverse le local.
La commission de lutte contre les maladies à transmission hydrique, qui a inspecté les lieux, a fait état dans son procès verbal de constatation établi le 12 décembre de l’année passée d’un » écoulement d’eaux usées à ciel ouvert provenant du bâtiment des enseignants vers le dit siège dû à l’éclatement de trois colonnes montantes « .
La même commission a, par ailleurs, recommandé la réfection de ces colonnes et de la conduite d’AEP. Il se trouve, en effet, qu’une fuite d’eau potable inonde également les locaux de l’association.
Malgré les incessants appels et les cris de détresse des responsables de l’association, la situation demeure la même avec tous les risques que cette dernière peut générer. Les adhérents de cette association courent en effet de réels dangers de contamination. La menace des MTH est réelle, sachant que l’eau potable qui s’y déverse se mélange aux eaux usées.
Leurs responsables n’ont d’ailleurs pas omits de soulever cela à travers les différents courriers qu’ils ont eu à adresser aux services concernés. Il faut dire que ces derniers ont multiplié les démarches en saisissant les autorités locales de Tizi-Ouzou. Mais cela s’est avéré insuffisant puisque aucune suite n’a été donnée à ces doléances, et ce après un peu plus d’une année. Cette sourde oreille que font les autorités ne peut qu’être comprise que comme du mépris pur et simple pour cette frange de la société. Sinon comment expliquer ce laisser-aller pour une situation qui parait pourtant si préoccupante.
Laissée pour compte, l’association n’a pu que suspendre certaines de ses activités. La reprise des cours pour quelques formations énitiées par cette association et qui était prévue pour le 9 septembre dernier, a été tout simplement renvoyée à une date ultérieure pour éviter « l’ irréparable. »
En somme, l’intervention maintes fois réclamée pour régler ce problème, qui n’a que trop duré, s’impose à plus d’un titre.
M.O.B.