“Le chevalier de sainte-Hermine” est le roman d’Alexandre Dumas, récemment exhumé de la bibliothèque nationale de France (BNF). Un livre qui comprend un millier de pages d’aventures échevelées et qui a paru ce vendredi 03 juin en librairie en France, édité par Phébus. Ce roman inachevé avait été publie en feuilleton dans la presse en 1969 mais jamais édite saus forme de livre selon le site TV5 sur le Net, Il s’agit d’un roman d’aventures typiquement “dumasien” situé aux débuts de l’empire napoléonien. Il raconte le destin d’un aristocrate (qui donne son titre au livre) écartelé entre ses convictions royalistes et sa fascination pour Napoléon. On est plongé dans la bataille de Trafalgar, les persécutions de Fouché, on y rencontre Joséphine, Châteaubriand, on y découvre un Bonaparte à la personnalité complexe. C’est là son dernier roman, la fin de sa trilogie commencée avec “Les blancs et les bleus” et poursuivie avec “Les compagnons de Jéhu”. D’ailleurs, “Le chevalier de saint Hermine” est parent d’hommes tués dans les deux précédentes fictions. Ce livre, qui s’inscrit dans le vaste projet historique de l’écrivain, prend place juste avant le “Comte de monte-criste”, avec lequel, il entretient d’étroites affinités. C’est en quelque sorte la “pièce manquante” dans ce projet romanesque de raconter toute l’histoire de la France, de la Renaissance à son époque. L’ouvrage a nécessité des corrections car le manuscrit publié dans le journal n’avait pas bénéficié d’une très rigoureuse relecture à cause des impératifs d’une impression quotidienne rapide. C’est M. Claude Schopp, qui s’est autorisé à prendre en charge ce travail et même à ajouter “quelques lignes” pour achever un livre qui ne l’était pas tout à fait. Ainsi, ce n’est pas la première fois qu’on assiste à ce genre de “découverte”, l’écrivain étant connu pour son incroyable puissance de travail qui l’a amené à écrire quelque 250 livres, tous genres confondus. Alexandre Dumas a écrit des chefs-d’œuvre comme “Les trois mousquetaires”, “Vingt ans après”, “Le vicomte de Bragelonne”, “La dame de Monsoreau”…etc. La série de “Ses impressions de voyage” à travers l’Europe (1835-59) a fait, par ailleurs, de lui le premier maître du grand reportage. Il a été en 2002, le 6e écrivain après Voltaire, Rousseau, Hugo, Zola et Mabraux, à entrer au Panthéon, rappelle-t-on.
Idir Lounés