Le Conseil des lycées d’Algérie, CLA, par la voix de Lahcene Khezana, enseignant à Rouïba et membre du CLA, a réagi à l’interdiction d’exposer la dépouille mortelle de Redouane Osmane au lycée Emir-Abdelkader, dans lequel il a exercé durant de longues années.
» Ils nous ont empêché et interdi d’aller vers le lycée Emir, parce cela avait été annoncé à la Radio nationale « , dira-t-il. Tous les enseignants et les élèves ont voulu rendre un dernier hommage, dans la sérénité et le calme, à leur enseignant, collègue et camarade. Mais, regrettent-ils » nous étions refoulé par les forces de l’ordre et ce à plusieurs reprises ». Malgré l’interdiction, le cortège funèbre a essayé de forcer le barrage à deux reprises, notre interlocuteur a ajouté, que » les agents de l’ordre ont dressé un autre barrage avec des camions, matraques en main « . Il a souligné que ces agents de police menaçaient violemment les enseignants. Par ailleurs, le représentant du CLA a tenu à signaler que ses amis par respect au défunt, » ils voulaient l’enterrer selon les traditions musulmanes, dans la dignité, l’honneur, on a refusé l’affront « . Cela aurait été mieux ! s’est-il désolé, et ce, pour une seule raison, » Redouane est l’ami du peuple, des travailleurs, sans distinction aucune « . » On a voulu qu’il soit un enfant du peuple, il a été enterré par le peuple. Il sera un symbole à vie”. Apostrophé sur le combat du CLA, M. Khezana a déclaré que le CLA poursuivra toujours son combat et sa lutte. M. Khezana a fait référence à la pièce de théâtre, L’autobus marche
M. M. et N. B.