l Tout porte à croire que l’engagement, récemment, par les services de la DTP des travaux de bitumage des routes desservant les villages de la commune de Saharidj, n’a pas fait que des heureux. En effet, si dans un premier temps, la couche d’asphalte était accueillie avec enthousiasme par les habitants des villages de M’zarir, Illiten, Ath Hammad et Ath Oualvan concernés par ces travaux — car perçue comme synonyme de la fin de leur calvaire due à la dégradation avancée desdits chaussées — la façon dont les travaux ont été effectués ne semble pas pour autant plaire à certains. C’est ainsi que plusieurs citoyens et parmi des membres des différentes associations de villages de la commune de Saharidj, ont pris attache avec nous pour dénoncer ce qu’ils appellent du travail bâclé.
Pour nos interlocuteurs, les initiateurs du projet en question semblent ne pas penser à la durabilité de ces routes puisque «le tapis bitumé est posé de façon anarchique sur une chaussée cabossée, sans pose de stérilet au préalable et sans même procéder au réaménagement des fossés, seule condition qui puisse préserver ces routes de l’érosion». D’ailleurs, certains parmi ceux qui n’ont pas voulu que le travail soit fait de la sorte, à l’instar des membres de l’association du village d’Ath Hammad, ont tout bonnement procédé à la pose du gravier de rechargement par leurs propres moyens. C’est ainsi que nous apprenons que ces travaux ont coûté pas moins de 10 millions de centimes aux villageois.
Cela étant dit, et sachant les normes requises en la matière, la façon dont ont été bitumées ces routes risque bien de ne pas durer. Ce qui fera que le travail sera refait dans un proche avenir, assurent des spécialistes que nous avons consulté. D’autre part, il faut savoir que dans certains endroits, les travaux d’assainissement et ou de passage des conduites d’eau vont de leur côté, contribuer à précipiter l’enlèvement de cette couche d’asphalte faite en la circonstance et sans prise pour considération des réalités du terrain.
Juba D.