Selon les propos de quelques habitants, ils auraient dès le départ saisi les élus locaux d’alors (2003/2004) pour protester contre l’implantation de ces immeubles en R+5 et faisant front à leurs logements et locaux commerciaux. Les raisons avancées pour justifier cette contestation, nos informe t-on, seraient liées à la trop proche proximité du nouvel édifice du leur, ce qui causerait, soutiennent ces locataires, une obstruction à l’aération et à l’ensoleillement de leur logements qui deviendront ainsi sombres et humides et favoriseront donc l’apparition de certaines maladies, telles l’anémie et l’asthme. Une pétition aurait même été adressée aux responsables concernés, mais apparemment elle est restée lettre morte. Pour les contestataires, l’assiette choisie pour le projet de ces 20 logements/SP n’est pas conforme aux normes requises pour un tel édifice, en ajoutant que le non-respect du vis-à-vis, l’enquête commodo et incommodo, la nuisance à l’environnement du fait des problèmes de promiscuité en plus de la ghettoïsation des habitations”. Ils regrettent que le terrain d’ailleurs accidenté ne soit pas comme il a été suggéré au P/APC de l’époque et destiné à un espace vert ou de loisirs pour enfants et personnes âgées, d’autant plus qu’il n’en existe aucun dans l’agglomération. Relevant l’aspect” “mercantile” et “margoulin” qui aurait primé dans l’étude, les plaignant considérent qu’il s’agit là d’une “atteinte” aux droits élémentaires et une violation de “l’intimité” des résidants. Ce souhait étant maintenant loin de se concrétiser, car les travaux aujourd’hui tirent à leur fin au mépris du moindre respect environnemental et urbanistique, et ces habitants vivent dans le spectre des maladies qui peuvent survenir d’un jour à l’autre. Pour finir, ne dit-on pas que le véritable moyen d’aérer, d’ensoleiller et d’assainir une ville c’est son mariage avec la verdure.
S. K. S.
