Le directeur de la culture de la wilaya de Bgayet, qui s’est prononcé lors de l’inauguration du 5e Forum des associations culturelles (voir article), a dressé un constat guère reluisant de l’état des lieux du domaine de la culture dans le pays. “Aujourd’hui, on se rend compte qu’on a tous échoué dans le domaine”, un échec dira-t-il, “consommé et reconnu même par les plus hauts responsables du secteur”. Pour le premier responsable de la culture au niveau de la wilaya de Bgayet, la problématique de la culture est une équation à deux inconnues qu’il faut résoudre. “Qu’est-ce qu’on va faire et comment faire ? Voilà deux questions que le directeur de la culture a posées comme préalables à la mise à niveau du secteur malade. Mais les raisons de cet état de faits sont à demi-mesures connues par l’orateur, qui a qualifié son secteur de non fructueux. “De nos jours, la raison économique l’emporte toujours”. Les moyens financiers font défaut en aval et en amont dans le secteur de la culture qui n’est doté que de 0,4% du budget national, chose qui compromet toute promotion culturelle. La question de savoir “comment trouver cet argent” est restée sans réponse pour le directeur, qui n’a pas omis de dévoiler que des projets en or de certains animateurs de la culture sont restés bloqués faute de moyens financiers. Ce nerf de la guerre est devenu l’arme redoutable pour la mise à niveau du secteur. Revenant sur le secteur de la culture au niveau de la wilaya, M. Benamara a déclaré que sa direction a récupéré sept (7) centres culturels qui étaient sous la tutelle communale et dix (10) bibliothèques qu’il mettra à la disposition des citoyens à partir de septembre. Ainsi, reconnaissant l’existence de potentialités humaines dans le domaine du chant et de la diversité musicale de cette région, le directeur a reconnu que la wilaya de Bgayet doit avoir son institut régional de musique.
N. T.