l Lors de la conférence hebdomadaire présidée par le ministre de la Communication au CIP, Abderrachid Boukerzaza a souligné que le Conseil des ministre tenu, hier, sous la houlette de Abdelaziz Belkhadem a eu à étudier des décrets exécutifs portant sur la gestion des ressources en eau. Un autre décret portant sur le transport maritime des voyageurs et de marchandises, a été également promulgué. Pour le premier, il s’agit d’étudier les choix stratégiques dans la gestion et la consommation des ressources en eau. Le second porte sur la scission par service sur le transport maritime. Il porte aussi, sur la privatisation du transport maritime. Certaines mesures ont été prises concernant la scission. Elles se résument dans la qualité des moyens du transport à utiliser.
Pour sa part, M. Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, a indiqué que le redéploiement du secteur public marchant est en débat au Conseil des ministres. Un nouveau régime pour ce secteur est prévu dans les mois à venir.
A propos du Conseil des participations de l’Etat, CPE, il a indiqué que le Conseil des ministre serait le président du conseil : le CPE étant chargé de la prise de décisions sur les privatisation, alors que les ministères seraient le secrétariat du CPE. Une nouvelle commission de contrôle sera installée incessamment avec un organe d’application de décisions.
Parlant des SGP, il a souligné que les 32 existantes seront réduites à un groupe de 3. Sur les 992 EPE, 75 groupes seront crées. Toutes ces sociétés sont affiliées à un ministère, pendant que les non affiliées, au nombre de sept, comme Air Algérie, Saidal les banques, Algérie Télécoms, Sonelgaz et Sonatrach sont affiliées à leurs ministères respectifs.
Au sujet des entreprises en faillite, il a annoncé que 250 entreprises seraient en plein crach financier.
“ certains secteurs ne doivent pas être privatisés sans le contrôle de l’Etat ”. A l’instar de la pharmacie, de la mécanique…
Il prône la création de conditions pour une meilleure concurrence et compétitivité de nos entreprises, “ avec la développement d’une économie spécialisée ”.
R.N.