Ceci dit, ces rejets à ciel ouvert constituent la préoccupation majeure de la population concernée, qui n’a pas manqué d’exprimer ses doléances, afin de réclamer la réalisation d’un réseau d’assainissement approprié à même de la mettre à l’abri des maladies d’origine hydrique et de protéger les cultures maraîchères et les plantations fruitières des infiltrations des eaux usées et polluantes présentant des risques certains à la santé, avec les effets néfastes sur les sources existantes. En tout état de cause, s’agissant d’un problème de santé publique, les préoccupations légitimes des habitants de cette localité n’ont pas laissé indifférents les autorités de daïra concernées qui ont demandé au subdivisionnaire de l’hydraulique de Kherrata de se déplacer sur les lieux en lui soumettant les propositions qui s’imposent de manière à éradiquer définitivement tout risque d’apparition de maladies, en particulier les MTH. Ce qui a abouti à la proposition d’inscription d’une étude pour la réalisation d’un collecteur d’assainissement devant desservir la localité de Agrioun, les quartiers de Tighremt et Sidi Abderrahmane avec faisabilité de raccorder ce nouvel ouvrage à celui déjà existant, situé au lieudit Tala Ouderadji et dont une fiche technique de l’opération préconisée est déjà prête, selon notre source.
Seulement, il semblerait que cette solution ne peut se concrétiser dans l’immédiat, faute de moyens financiers pour le lancement des études, et que ce projet serait proposé dans le cadre des plans communaux de développement de l’année 2008. Mais d’ici là, il reste encore beaucoup de temps. Les risques d’apparition éventuels de maladies à transmission hydriques à cause de ces eaux usées et polluantes, eux, n’attendent pas.
Il vaut mieux prévenir que guérir.
S. Zidane