l Selon Djamel Yalaoui, le nouveau maire de Seddouk, l’assiette foncière située en ville ayant servi auparavant de cimetière chrétien aurait, après le transfert des ossements été restituée à la municipalité par les services consulaires français de Béjaïa. “Le terrain qui a abrité le cimetière chrétien nous a été restitué par les services consulaires français de Béjaïa, lesquels ont émis le vœu qu’il soit réutilisé comme jardin public afin que la stèle en cours de réalisation à l’intérieur du carré qui portera les noms des personnes enterrées précédemment soit gardée au même endroit”, dira le premier magistrat de la commune qui révèlera par ailleurs que ledit terrain a été promis à l’association locale des handicapés pour la construction d’un centre. “J’ai fait la promesse de l’affecter à l’association le Défi, et ce pour la création d’un centre de psychopédagogique pour enfants inadaptés mentaux”, renchérit notre interlocuteur. Cependant, ce terrain de par son aménagement entouré d’un muret et doté de rangées de gigantesques arbres centenaires et ombrageux pourrait être adéquat beaucoup plus pour un jardin public que pour autre chose car non seulement la ville manque d’une telle infrastructure mais il est aussi situé à proximité de la nouvelle mosquée, d’une cité urbaine la plus peuplée et non loin de quatre établissements scolaires et de trois infrastructures sportives, sans oublier les entreprises économiques.
L. B.
Vers la création d’un centre de contrôle médical
l Le local situé à la cité des 48 Logts et ayant abrité auparavant le siège de l’agence foncière locale et qui est fermé depuis la dissolution de cette dernière fait l’objet actuellement d’une démarche par l’APC pour sa récupération, et ce pour l’attribuer à la CNAS. “J’ai trouvé sur mon bureau une demande datant de 2006 et émanant de la CNAS qui sollicite un local pour la création d’un centre de contrôle médical à Seddouk. Comme c’est une initiative louable qui épargnerait à des malades des daïras de Seddouk et de Beni Maouche des déplacements sur Akbou pour un contrôle médical, j’ai pris attache avec le responsable de l’agence foncière de Béjaïa qui s’est montré disposé à trouver un terrain d’entente avec l’APC pour la restitution du local de la défunte agence foncière locale”, a dit le premier magistrat de la commune, qui trouve tout de même paradoxal et déplorable que “des locaux existent à Seddouk et sont fermés alors que la commune a grandement besoin de les récupérer pour les destiner à la création de centres sociaux, économiques et culturels, qui manquent tant pour la commune”. Selon notre interlocuteur, la CNAS a précisé dans sa demande que les équipements et le personnel étaient déjà prêts et il ne restait que le local pour l’ouverture de ce centre à Seddouk.
L. B.