l Elles se comptent par dizaines ces mendiantes permanentes qui hantent les places publiques de la ville de l’ex-Maillot. On les retrouve aussi au marché, sur la place publique, près du bureau de poste et surtout dans la ruelle qui donne accès à l’arrêt des transports. Tous les moyens possibles et imaginables sont utilisés par ces mendiantes pour susciter la compassion des passants. Vêtues de guenilles certaines exhibent des ordonnances médicales.
La plupart d’entre elles sont accompagnées de nourrissons ou d’enfants en bas âge.
Un argument devant lequel on ne peut rester insensible, notamment en cette période hivernale.
D’autres préfèrent se déplacer dans les villages et hameaux reculés pour quémander de l’huile d’olive en cette saison. A signaler que ces femmes qui ne sont pas originaires de la région demande uniquement de l’huile. On en déduit alors que ces mendiantes exploitent plutôt un filon rentable. Autrement dit, leur porte à porte leur permet de récupérer une quantité importante d’huile qu’elles revendront au prix fort.
D’autres femmes encore recourent à une technique ‘’moderne’’. Accompagnées d’enfants, en bas âge aussi, ces femmes ‘’squattent’’ les nombreux ralentisseurs de la RN 5 créant ainsi des embouteillages monstres. Cette image de femmes en plein milieu de la chaussée ne semble pas interpeller les services de sécurité qui empruntent ces tronçons de la Route nationale.
B.D.B