Déploiement des forces de sécurité sur l’axe Alger- Tizi

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Quadrillées avant-hier en fin d’après-midi, les monts coincés entre Souk-El-Had et Béni-Amrane seront intensément pillonné à l’arme lourde durant plusieurs heures. Les bombardements ont repris là, hier encore entre 6 et 9h. Cette zone montagneuse est toujours considérée comme base arrière des serriates sanguinaires d’El Ferouk et El-Arkam sévissant l’une au nord-ouest de Bouira et l’autre dans les circonscriptions des Issers et Thénia. Sur le versant ouest, englobant les monts de Tidjelabine et ceux encore de Thénia, au moins deux casemates de l’ex-GSPC ont été démolies, il y a moins de deux semaines. Mais pour s’assurer la maîtrise de cette zone au relief accidenté avec principal objectif l’anéantissement à l’usure des terroristes en cavale. Une autre base militaire sera incessamment installée dans le maquis de Mehrane. Cet important cantonnement s’ajoutera à un autre campement de l’ANP dressé, il y a quelques mois, au lieu dit Ould Salah proche de l’usine Enava, situé à 2 km à l’ouest de l’ex-Ménerville. En plus de la multiplication des guérites, le commandement local de l’ANP dispose au, total, de quatre (4) poste, avancés dans cette chaine de montagnes s’étendant de la ville précitée à Béni-Amrane. Les coins sensibles régulièrement quadrillés sont, en plus des maquis précités, les massifs de Queddara-Tiza et Ouled Boudhar à Si-Mustapha. En zone urbaine où les signaux d’alerte sont au rouge, les forces étatiques sont et pour cause sur les dents. L’axe Alger- Tizi semble dans le collimateur de l’ex-GSPC recherchant là, après chaque attaque, spectaculaire un fort impact médiatique. Les services de la police, apparemment convaincus que le gros de la nébuleuse terroriste locale est réfractaire à toute idée de paix et de réconciliation nationale traquent le moindre indice permettant l’anéantissement de l’hydre islamiste ou tout au moins empêcher à temps sa nuisance. Il va sans dire que ces forces-là poursuivront sans faiblesse le démantèlement des structures clandestines de l’ex-GSPC. Ayant le dernier attentat kamikaze ayant ciblé le commissariat de Naciria avec 4 morts et 23 blessés dont quatre gravement, la BMPJ avait pu capturer, au total, à Boumerdès six terroristes en moins de trois semaines. L’engagement s’ajoute à l’arrestation de trois éléments d’un réseau de l’ex-GSPC aux Issers.

Salim Haddou

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