« Cela nous permettra de financer nos investissements »

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Le P-DG de Sonatrach, s’agissant des aspects positifs sur son entreprise est affirmatif : les répercussions de la hausse des prix du pétrole ne peuvent être que bénéfiques pour Sonatrach. «Les prix du pétrole sont volatils et les prix du gaz sont liés à ceux du pétrole et aux produits pétroliers, donc les répercussions sur Sonatrach, qui sont en fonction des prix de notre gestion, ne seront que positives», a affirmé, Mohamed Meziane dans une déclaration à la Radio. «Cela nous permettra de financer nos investissements», a-t-il ajouté. Concernant le volet de la durabilité de cette hausse M.Meziane dira :«Le problème, c’est la durabilité des prix, il faut le voir sous cet aspect-là» M. Meziane appréhende, par ailleurs, la durabilité de cette hausse en se référant à des experts qui s’accordent à prédire une persistance de la hausse des prix, ne serait-ce que pour le court terme. Pour le ministre de l’Energie et des mines Chakib Khelil, la hausse persistera au moins jusqu’au mois de mars de cette année. Du côté des firmes étrangères, le P-DG du groupe Total à affirmé, hier, qu’il faut «s’attendre à des prix élevés pendant longtemps», cela est dû principalement à la forte demande mondiale, combinée à la récession des capacités de production. Le groupe français ainsi que les autres partenaires mondiaux ont réalisé durant cette année 2007 des bénéfices records avec un chiffre d’affaires de 153.8 milliards d’euros et des profits qui ont atteint 12,5 milliards d’euros.

Dans le même sillage, le groupe américain Exxon Mobil frôle les 40 milliards de dollars de profits. Ses bénéfices sont «nécessaires pour l’investissement», commentent les grandes compagnies tandis que les associations de consommateurs européennes et américaines accusent ces firmes d’être «derrière la flambée des prix à la pompe, quel que soit le niveau des prix du brut».

L’OPEP est pressée et sera sollicitée une fois de plus afin de réguler le marché pétrolier. «Ce record va être un véritable déclencheur psychologique pour les pays consommateurs de pétrole.», et d’ajouter : «Nous allons assister à des pressions de la part des gouvernements sur l’Opep. Mais en définitive, ils arriveront probablement à la conclusion que quelques barils de plus sur le marché ne changeront pas la donne», estime un analyste

Lounis Melbouci

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