La grogne des locataires de l’AADL

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l Les 42 bénéficiaires de logements AADL de la cité ENL Béjaïa disent avec amertume être victimes d’une “gestion aléatoire et en panne”. Pour preuve, écrivent-ils dans une requête adressée aux responsables respectifs de l’Agence, trois blocs sur les huit que compte le site, sont toujours fermés et ce, depuis plus de deux ans. Ils tiennent aussi à préciser que les blocs en question ne sont toujours pas dotés d’ascenseurs.

Et pourtant, soulignent-ils, les responsables de l’agence AADL ont reçu la première tranche des 15% restants au mois de janvier 2007 avant échéance, laquelle tranche, précisent-ils, “se verse normalement d’après les textes à la réception des clés”.

A leur grande surprise, rien n’est concrétisé sur le terrain après une année du versement des 5% et l’attente s’éternise sans que les responsables ne daignent remettre un peu d’ordre dans leur baraque, s’indignent-ils. Devant l’attente qui tend à prendre l’allure d’un cauchemar, les 42 bénéficiaires interpellent les services concernés à se pencher sur leur cas dans les plus brefs délais, pour leur permettre disent-ils, “d’accéder au smig de la république”.

A noter enfin que le site comprend huit bâtiments, dont cinq uniquement sont dotés actuellement d’ascenseurs et les bénéficiaires au nombre de 70 familles sur un total de 112 ont reçu leurs clés et occupent leurs logements depuis belle lurette. En somme, il semblerait au vu de l’état actuel des lieux que les bénéficiaires logés et jouissant de toutes les commodités aurait été triés sur le volet, à savoir que ce serait des supercitoyens. Les autres peuvent prendre leur mal en patience, car ils seraient tributaires du bon vouloir de ceux qui ont la charge de loger… même en vrac.

D. S.

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