La Dépêche de Kabylie : Quel bilan faites-vous sur le parcours de votre équipe après treize journées disputées ?
l M. T. : On ne peut qu’être satisfait du bilan réalisé jusque-là par notre équipe. Après treize années disputées, nous sommes classés actuellement à la 3e place avec 23 points et à cinq points du leader actuel.
Cela veut-il dire que votre objectif sera revu à la hausse ?
l Je n’irai pas jusqu’à le dire. Notre principal objectif pour cette présente saison sportive 2007/2008 reste le maintien. Aussi, cela ne veut pas dire que nous allons jouer pour éviter le purgatoire mais pour terminer l’actuel exercice à une place honorable, tout en préparant l’équipe pour l’avenir.
D’après les observateurs, l’OSEK possède l’un des meilleurs effectifs de la Régionale II. Alors peut-on dire que le club peut viser l’accession ?
l Ecoutez, pour jouer l’accession, il faut, à ce que je crois, des moyens financiers appropriés. Or, pour nous, ce paramètre nous fait vraiment défaut.
Donc, on ne peut se contenter que de jouer pour une place honorable. Je dirais que c’est uniquement à partir de la sixième journée de la phase-aller que nous pourrons voir plus clair et que notre véritable objectif se dessinera.
Vous êtes un président ambitieux
l Et comment ne pas l’être ! Mon objectif est de redonner de la joie à l’équipe et aux supporters. Comme j’ai aussi un objectif précis, à savoir relancer le complexe sportif de Berchiche, car le terrain Ziadi-Belkacem où nous recevons actuellement nos adversaires, ne répond pas aux normes requises pour un football de haute facture.
Il faut avouer que notre stade ne répond pas aux normes de sécurité et les supporters délaissent leur équipe et ce, pour la simple raison qu’il n’y a pas de tribunes. Pourtant, ce stade a connu la visite du wali, du DJS et du chef de daïra.
Qu’est-ce qui pourrait freiner l’élan de votre équipe pour le restant du parcours?
l Incontestablement je dirais que c’est le problème financier. El Kseur mérite pourtant d’être représentée en Régionale I. L’APC ne nous apporte pas l’aide escomptée pour pouvoir viser haut.
C’est peut-être dû aussi au manque de sponsors, non !
l Effectivement et pourtant ce n’est pas les investisseurs et les industriels qui manquent dans notre daïra. A ce titre aussi, je dirais que nous avons perdu un grand sponsor : l’Enajuc, l’opérateur Rebrab ayant repris l’entreprise, on l’a sollicité pour une aide, mais aucune réponse à ce jour.
A ce propos, je tiens à remercier le ministre de la Jeunesse et des Sports, lequel nous a octroyé la somme de 35 millions de centimes. Il nous faut de la motivation pour les joueurs. Ce pourquoi, je lance un appel aux commerçants et investisseurs de notre daïra, pour qu’ils viennent en aide à l’équipe qui en a bien besoin.
Entretien réalisé Par R. M.
