L’aménagement des horaires s’impose à la poste

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Tant que certaines contraintes ne permettront pas à la direction d’Algérie Poste de déménager vers des structures plus accueillantes, il est impératif que des solutions allant dans le sens de l’amélioration du service soient prises. Il semble que l’aménagement des horaires tel que préconisé par les usagers, soit une solution provisoire qui ne devrait pas être négligée. Ainsi, l’ouverture des guichets en dehors des heures de travail, bien que contraignante pour le personnel, résorberait un tant soit peu la tension qui s’exerce sur la poste qui ne désemplit qu’avec la fermeture des guichets. Le flux d’usagers qui s’y rendent quotidiennement, serait de ce fait réparti sur toute la journée et permettrait une meilleure prestations au bureau de poste dont les dimensions sont loin de répondre aux attentes de sa clientèle. Bien avant l’ouverture, les chaînes commencent à se former à partir de l’extérieur où un volontaire ramasse les cartes d’identité au fur et à mesure de l’arrivée des usagers. Ces derniers, les fonctionnaires en particulier, se sentent pénalisés par des horaires qui ne leur permettent pas d’accéder aux services de la poste, en dehors des heures de travail, surtout à l’approche des fêtes ou lors des virements des paies. “A moins d’abandonner mon poste, il m’est pratiquement impossible de me rendre à la poste” avoue un fonctionnaire de la mairie, dont les horaires coïncident avec ceux d’Algérie Poste. C’est entre midi et 14 heures que les “travailleurs de l’Etat” sont libres et aimeraient s’y rendre, sans perturber leur service. Plus que l’ouverture de guichets supplémentaires, une permanence pourrait désengorger le hall déjà exigu. D’ailleurs, les aménagements qui ont été apportés à plusieurs reprises ont montré leurs limites au bout de quelques mois devant l’évolution rapide du chiffre de la population et de ses besoins sans cesse grandissants. Aux heures de pointe, la foule d’usagers dans un désordre indescriptible, n’arrive même pas à entendre la voix de la proposée au guichet qui s’égosille à épeler des noms. Le mini-banc installé au fond n’est d’aucune utilité si ceux qui y prennent place n’entendent ni ne voient celui qui les appelle. Cette situation a trop duré. Une solution doit être trouvée au plus tôt à défaut de la construction d’une nouvelle structure à la hauteur de l’envergure d’Aïn El Hammam.

Nacer B.

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