Initiée par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), cette rencontre, qui verra la participation d’une quarantaine de spécialistes nationaux et étrangers, sera axée sur trois principales problématiques, à savoir « La relation de l’oralité avec la scripturalité », « La relation de la littérature avec les traditions populaires » et « La vocalité est l’acte créateur ».
Lors de cette rencontre, le directeur de la bibliothèque nationale M. Amine Zaoui, a déclaré : « L’action de la traduction des romans écrits en langues étrangères, et qui sont traduits en langue arabe, sont considérés comme étant desnouvelles créations pour cette dernière. Outre et sur cet effet, plusieurs hommes traducteurs et critiques des romans ont eu des prix considérables ». Dans le même contexte, il a aussi révélé : « Il faut attribuer des titres honorifiques pour la meilleure traduction des textes écrits en langues étrangères vers la langue arabe. Entre autres, il lance un appel aux responsables de l’université arabe afin de “créer” une rencontre sur le thème de la traduction, ainsi, que rendre hommage à ces hommes de littérature et de création ».
Pour sa part, le traducteur, journaliste et ex membre du Haut conseil de la communication M. Merzak Bektache, a fait remarquer en cette occasion : « La traduction littéraire pour moi est un acte de création avant tout, et de créativité ensuite. Je ne puis traduire un roman sans avoir aimé préalablement le texte traduit. Je trouve qu’il y a beaucoup à faire dans ce domaine en Algérie. Il faut surtout réifier, c’est-à-dire donnée à la traduction la place qu’il faut sans le cadre littéraire et intellectuel. D’abord la littérature doit avoir une maîtrise parfaite de la langue de départ. Pour cela, il faut qu’il y ait une véritable approche artistique et littéraire du texte que l’on programme à traduire. il faut aussi connaître les ficelles de la langue, faire de l’analyse grammaticale et logique, car construire ses pensées diffère d’une langue à une autre ».
Par ailleurs, il est à noter que ce colloque est le dernier événement programmé par la bibliothèque nationale et qui rentre dans le cadre de la manifestation culturelle « Alger, capitale de la culture arabe, 2007 ».
Kafia Aït Allouache