Il l’a prouvé lundi passé en allant tenir en échec et chez elle la coriace équipe de l’OC Azzazga, la forçant ainsi au partage équitable des points sur son terrain et devant son public.
Ce point arraché laborieusement, bon aussi pour le moral des joueurs, des dirigeants et des fans, améliore considérablement la position des Akbouciens au classement, lesquels grimpent désormais de la 15e à la 13e.
Revigorés par ce nul ramené de l’extérieur, les Olympiens pensent récidiver ce vendredi en ne revenant pas bredouille de leur périlleux déplacement à Zemmouri mais bel et bien tenter vaille que vaille de réaliser un bon résultat.
Incontestablement, les poulains du président Bouchrit semblent chasser une bonne fois pour toute le doute de leur esprit en retrouvant la confiance longtemps perdue pour rebondir de nouveau en montrant de meilleures dispositions à se débarrasser du travail de bricolage qui a régné en maître chez eux depuis le début du championnat : en témoigne les résultats catastrophiques enregistrés jusque-là et la place peu enviable d’avant-dernier au classement général qu’ils occupent et à laquelle ils ne sont nullement destinés si l’on juge par les moyens humains et matériels qu’ils s’étaient offerts durant cette saison.
Quoi qu’il en soit, imposé au CRZ et chez lui de surcroît, une victoire ou un nul n’est pas une mince affaire et reste tout de même une mission difficile pour les camarades de Akkouche, mais pas impossible, car le football n’est jamais une science exacte : c’est une partie qui se joue en 90 minutes.
Que le meilleur gagne ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que les belliqueux jeunots akbouciens se préparent déjà à entamer dans de bonnes conditions la phase-retour qui aura lieu après la trêve et probablement de nouvelles recrues viendront renforcer l’effectif actuel qui n’est pas mal du tout car composé d’éléments qui se surpassent en se dépensant comme il se doit sur le terrain et qui défendent dignement les couleurs du prestigieux club de la vallée de la Soummam. Pour cela, l’Olympique a besoin d’un encouragement de ses supporteurs. Le reste, il appartient aux joueurs de le faire sur le terrain.
L. Beddar