Le phénomène de la mortalité infantile a été le centre des discussions lors d’une rencontre consacrée à l’enfance, organisée par le réseau algérien de défense des droits de l’enfant (Nada).
En effet, le ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine ambitionne de réduire de 50% le taux de mortalité infantile d’ici à 2015 et de 30% le taux de mortalité chez les accouchées. Cet objectif à été révélé, jeudi, lors de la rencontre sur l’enfance, par Saâdia Nouara Djaâffar, la ministre en charge du secteur. Dans ce même contexte, un projet de plan national a été élaboré avec le concours de plusieurs départements ministériels, a indiqué, Nouara Saâdia Djaâffar, notamment ceux de la Solidarité nationale et de la Santé, ajoute-elle. Ce projet est au niveau du gouvernement pour étude et adoption, a indiqué la ministre lors de son intervention. «Ce plan vise à mettre en place un plan national global basé sur des données scientifiques dans le but de réaliser la prospérité de l’enfant algérien et la promotion de cette frange de la population», affirme-t-elle, ajoutant que « ce plan englobe un état des lieux relevant toutes les réalisations effectuées par les pouvoirs publics en matière de prise en charge de l’enfance ».
Par ailleurs, aucune indication, s’agissant du niveau actuel de la mortalité infantile et des accouchées, n’a été établie par la ministre. Le projet sera distribué, suite à son adoption, à tous les partenaires et les parties concernées par les questions de l’enfance, notamment le mouvement associatif.
Le réseau Nada a dévoilé, de son côté, le projet « Je t’écoute », une sorte de numéro Vert. Il s’agit d’un centre d’appel au profit des enfants. C’est une première en Algérie.
Les initiateurs, eux, appellent les pouvoirs publics à s’impliquer activement dans cette démarche qui est toujours au stade de la réflexion. «Quand un enfant ou un parent appelle le numéro Vert, il doit impérativement avoir une réponse. L’écoute doit être systématiquement suivie d’action ou de réaction», explique M. Arar président du réseau Nada.
L. L.
