La rencontre qui a opposé Hamzaouia de Aïn Bessem à son homologue bouiri, le MCB, a été fidèle au derby attendu. En effet, la partie a été très disputée avec un certain avantage pour les visiteurs qui voulaient prendre le taureau par les cornes.
Pourtant ce sont les locaux bessamis qui annonceront les hostilités par l’entremise de Lahouazi qui, après s’être débarrassée de deux défenseurs adverses, a temporisé et s’est fait subtilisé la balle au lieu de tirer (7’). La réaction et surtout la domination des protégés de Saïdi (entraîneur-joueur) ne se sont pas fait attendre puisque dès la 10e minute, ils iront porter le danger dans le camp adverse lorsque Kettaf, à l’intérieur de la surface de réparation, tire mollement au grand bonheur du keeper bessami Bendelladj, Puis, c’est au tour de tellal de s’illustrer : à la 15’, après un débordement sur l’aile gauche, il sert magistralement Naili qui rate sa tentative de tir.
La suprématie d’Echaâbia se fait plus insistante et la 28’ Ferrah Lyès a failli ouvrir la marque d’un joli tir qui bat Bendelladj mais celui-ci est suppléé par la barre transversale. Sept minutes plus tard, un coup franc indirect est accordé à la formation d’Echaâbia. Tellal sert Zaïdi qui tire sèchement mais la défense repousse difficilement le cuit (35’). Les Bessamis répliqueront enfin par Amari qui s’élance sur le flanc droit, dribble deux défenseurs mais ne trouve aucun coéquipier pour le suppléer et se fait subtiliser le ballon (43’). Après la pause-citron, les visiteurs repartent de plus belle à l’assaut des buts adverses et les actions se multiplient, mais sans résultat. On notera cette belle échappée de Naïli à partir de l’aile droite, ponctuée par un tir que le gardien Bendelladj repousse dans les pieds de Ferrah Lyès dont le tir mou est annihilé par le même keeper (55’), ou encore ce ratage monumental de Naïli qui va s’échouer loin de la cage (65’).
Ce sont pour cette seconde période les seuls faits notables et le score de parité est en quelque sorte une bénédiction pour les Bessamis qui, s’en sont finalement sortis à bon compte.
B. Machoub