Le conseil national du CLA réitère son appel lancé à l’ensemble des travailleurs de l’éducation pour une grève nationale le mardi 15 janvier 2008 et ce, afin de revendiquer leurs demandes, à savoir, un salaire qui maintienne le pouvoir d’achat de tous, un statut particulier qui préserve les acquis de la lutte, ainsi qu’une retraite spécifique après 25 ans de service. Le conseil national, réuni en session extraordinaire le 24 décembre 2007 et après l’analyse de la situation, a adopté la décision d’entamer un large mouvement de protestation pour faire face à la précarisation galopante des travailleurs.
Par ailleurs, le CLA a fait savoir que » le ministère de l’Education national vient de tenter une manœuvre de diversion, juste après la proclamation de la grève du 15 janvier prochain. Et d’ajouter que » la tutelle s’est précipité à remettre aux syndicats » agréés » la mouture du statut particulier élaboré unilatéralement en catimini, leur demandant de formuler, à la hâte, leurs propositions et suggestions, et ce pour faire croire à l’opinion publique en un semblant de démarche de concertation, et tenter de semer le doute auprès des travailleurs de l’éducation dans l’espoir d’étouffer ce large mouvement de protestation qui se dessine à l’horizon de cette nouvelle année. » Joint par téléphone, M. Rouani, chargé de l’organique de CLA a fait savoir que » le CLA appelle à une grève nationale le 15 janvier 2008, auprès de 12 syndicats, à savoir, le SNAPEST, Snte, Unpef…. «
A ce propos, M. Rouani salue la décision des syndicats de la Fonction publique, notamment ceux de l’éducation, pour leur ralliement à cette mobilisation. Il salue, en outre, la dynamique unitaire qui est en train de s’installer entre les syndicats, et déclare sa disponibilité d’adhérer à des actions communes et concrètes. Pour sa part, le chargé de la communication de CLA a affirmé qu’ » après la déception causée par la nouvelle grille des salaires, et le vol en éclat de nos espoirs, puisque on s’attendait à des augmentations conséquentes des salaires » et de préciser qu’à cet effet » on a été surpris, une nouvelle fois par le contenu du nouveau statut qui n’a pas pris en considération nos aspirations, ainsi que nos attentes. » Ce statut particulier ne contient aucun indice permettant un quelconque espoir pour l’amélioration du pouvoir d’achat, donc des salaires. En outre, l’intégration des corps communs n’a pas été prise en considération, au contraire, la tutelle s’est empressée quant à la promulgation de leur statut particulier.
Lemya Ouchenir
