Jour de grève

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Ainsi, la Coordination autonome des syndicats de la Fonction publique part en rangs serrés pour un débrayage, dont l’annonce a été faite depuis plusieurs jours.

Pour le CLA, la situation que vivent les travailleurs de l’Education appelle à une grève nationale. « La sourde oreille des pouvoirs publics quant aux revendications des fonctionnaires, les tentatives du ministère de tutelle de faire diversion sur le mouvement de grève » appellent aussi à une mobilisation massive, afin de réussir la grève.

Sous d’autre cieux, les mouvements de grèves sont une preuve du dynamisme de la société. Chez nous, même s’ils sont synonymes d’un malaise social très profond, les réponses des pouvoirs publics n’ont pas évolué d’un iota. Contre ces mouvements, on oppose mépris, répression ou dans les meilleurs des cas, un dialogue de sourds. On choisissant la Centrale syndicale comme unique interlocuteur du monde des travailleurs, le pouvoir de par sa mission de pompier, occulte le sacro-saint principe de représentativité.

La nouvelle grille des salaires, annoncée à tambour battant par le Chef du gouvernement pour ce début d’année, semble affecter la masse ouvrière dans ses tréfonds.

L’attitude affichée par le Cnapest en s’attaquant à la Coordination des syndicats autonomes reproduit, implicitement, la mono-représentativité syndicale, dont il a été victime durant plusieurs années. Suite à ce genre de guéguerres d’arrière-garde, le pouvoir dispose d’un avantage, non négligeable de diversions et de sape.

Syphax At Uqassi

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