l Le ministère des Travaux publics compte innover en matière des routes. C’est ainsi qu’il compte entreprendre, en février prochain, la modernisation de la rocade des Hauts-Plateaux, sur un tronçon de 1000 km, a-t-on appris auprès d’une source proche de ce ministère.
Le projet sera entamé dans les prochains jours, à travers un appel d’offres international, actuellement en finalisation et ce, pour le recrutement des bureaux d’études qui auront pour tâche l’établissement des plans et devis nécessaires à la modernisation de cette rocade en 2×2 voies.
Cela, compte tenu de la vétusté de l’actuelle liaison : une route à double sens. Le projet en question ne se limite pas à la seule modernisation, mais prévoit aussi la liaison de cette rocade à la future autoroute Est-Ouest via des bretelles autoroutières. L’estimation et le coût du projet ne sont pas encore révélés, selon les mêmes sources. Les services du ministère des Travaux publics avancent qu’il pourrait atteindre, plusieurs milliards de dollars. C’est pour cela d’ailleurs, qu’il ya un intérêt particulier de la part de plusieurs groupes internationaux de travaux publics, pour sa réalisation.
Pour renseigner sur l’importance de cette rocade sur le plan routier, notant qu’elle constitue une ceinture de la capitale et sillonne les grandes villes situées entre le Nord et le Sud, s’étendant de Tlemcen à Tébessa, en passant par Tiaret, M’sila, Sétif, Batna et Khenchela, pour rejoindre enfin les frontières tunisiennes par Tébessa.
Sur le plan économique, cette route est vitale pour le développement de la région des Hauts-Plateaux, et permet l’amélioration du trafic routier entre l’est et l’ouest du pays, sa modernisation l’est encore plus, car elle permettra de soulager les principaux axes routiers du Nord, qui connaissent actuellement une saturation quotidienne du trafic, conséquence de l’augmentation du parc automobile. Actuellement, la rocade est peu utilisée par les automobilistes, eu égard principalement à la dégradation de plusieurs tronçons entre M’sila et Tiaret s’étendant sur 300 km souvent inondé en période hivernale, ce qui rend la circulation difficile et dangereuse.
Lounis Melbouci