l Pour l’entame du Nouvel an berbère, une touche de malouf a salué Yennayer à Bouira. La salle Issiakhem de l’ODJ (ex-CIAJ) n’en revenait pas d’entendre des insiraf signés par le maître des maîtres. Oui, c’est le grand Benani himself” qui a embelli Yennayer d’une tranche de l’Algérie authentique, en fin de semaine. Le maestro était accompagné de Layachi Dib et de Brahim Hadjadj, deux artistes du châabi. Sans se départir de l’élégance qu’on lui connaît et qui n’en est pas moins une forme de respect pour le public, Benani fait “parler’’ son violon au grand bonheur d’une salle envoûtée. Après un long moment de bonheur, le violon se tait, tout ému, l’artiste s’adresse au public qu’il remerciera, avant de lui faire une confidence : “Je suis originaire de Larbaâ Nath Irathen”. Benani formulera aussi le vœu de chanter à Fort National.
A retenir la présence dans la salle de M. Ben Daâmache, le responsable du département musique au niveau du ministère de la Culture. La présence de l’homme sur le terrain culturel se voulait, nous le comprendrons plus tard, un signe de soutien et d’encouragements aux efforts fournis par Omar Reghal, le nouveau directeur de la culture. Ce dernier, une sorte de bulldozer de la culture, a depuis son installation mis en branle une dynamique qui, à coup sûr, finira par avoir raison des desseins moyenâgeux.
Etaient présents aussi dans la salle Mme Saoudi et M. Bouha, tous deux députés de Bouira et à l’écoute de la chose culturelle dans leur wilaya élective. Par contre l’absence de certains élus a été remarquée.
T.O.A.