Risques de MTH élevés

Partager

l Les citoyens du village Yahia dans la commune de Tirmitine redoutent sérieusement les maladies à transmission hydrique (MTH). La source de cette inquiétude, selon les dires d’un villageois qui aurait pris attache avec la Dépêche de Kabylie, est qu’un réseau d’assainissement aurait été réalisé dans un fossé de canalisation des eaux pluviales parallèlement une conduite d’eau potable.

L’indignation est à son comble. Les villageois estiment être ignorés par les pouvoirs publics, quand bien même, affirment-ils, que ce sont les anciens élus et techniciens de leur municipalité qui en seraient à l’origine. Le directeur de l’hydraulique est également mis à l’index en raison de son mutisme face à leur doléance. En effet, dans une correspondance adressée au DHW en date du 20 novembre de l’année écoulée, dont les propos frisent l’accusation à l’encontre des élus locaux, les citoyens du village Yahia estiment que  » compte tenu de la généralisation du manque de sérieux délibéré dans le suivi des travaux par les autorités locales, les techniciens et tous les services concernés impliqués dans l’approbation de ces projets mal réalisés… une enquête immédiate (s’impose) pour situer les responsabilités de chacun parce qu’on peut appeler ces actes de dilapidation des deniers publics. »

Le projet dont parlent les villageois est celui de l’assainissement qui a été réalisé dans un fossé de canalisation des eaux pluviales le long de la chaussée menant vers le village Smail-Oukaci, en parallèle d’une conduite d’eau potable, ainsi que les regards (bouches d’assainissement), qui ont été réalisés en obstruant l’écoulement normal des eaux pluviales  » chose qui a favorisé des débordements dangereux et la destruction de la chaussée.  » Un autre problème, et non des moindres, que signalent le villageois, est  » le danger provoqué par les débordements importants de l’eau potable qui se déverse à longueur de journée du château d’eau sis à Ighil-n’Ali-Athmane, au village Smail-Oukaci.  » un réservoir qui est alimenté, précise-t-il à partir du nouveau forage de Taghzout Barzag. Il signale ainsi que l’excès d’eau gaspillée a engendré des éboulements de terres et des querelles entre voisins pour leurs déviations.

M.A.T.

Partager