l Depuis quelques temps, les distributeurs de produits phytosanitaires, engrais destinés à l’agriculture, ont été destinataires d’une circulaire du ministère de l’Industrie et des Mines leur imposant des conditions draconiennes pour pouvoir commercialiser leurs produits : clôture du site, disposer de gardiens, chiens de garde… de véritables forteresses.
Une décision qui serait due à l’usage des produits comme le nitrate d’azote pour la fabrication d’explosifs par les terroristes. Un distributeur desdits produits auprès de “Profest” spécialisé dans le domaine, dont le bureau est situé à Aïn Bessem et qui fournissait, jadis, l’ensemble des agriculteurs de la wilaya dont les producteurs de la pomme de terre avec un paiement à crédit, soit après la récolte, s’est dit outré par cette circulaire qui le contraint à interrompre son activité, au grand regret des agriculteurs qui, en plus de cette formule, bénéficient gratuitement d’une assistance de professionnels du domaine.
Cependant, il paraît que le ministère de l’Energie et des Mines vient de suspendre provisoirement cette décision.
R. B.
Récolte de la pomme de terre
Scepticisme des producteurs
l La récolte de la pomme de terre d’avant-saison arrive à son terme à Bouira : partout où l’on passe des plantations en exploitation par des groupes de personnes remplissant des filets de ce tubercule qui a beaucoup fait parler de lui ces derniers mois. Toutefois, la majorité des récolteurs est originaire des wilayas de Aïn Defla et Relizane. “Une main d’œuvre qui connaît bien son métier” nous dira un des producteurs. Le paiement se fait par filet rempli à raison de 60 DA l’unité.
“En revanche, la récolte, poursuit notre interlocuteur, est juste moyenne : elle varie entre 120 à 150 quintaux seulement par hectare”. Le prix affiché au niveau du marché de gros a chuté considérablement, chose qui n’arrange pas les affaires des producteurs.
Rayane B.