Exigeant l’allègement du programme, les élèves de l’enseignement secondaire ont battu le pavé dans la capitale du Djurdjura. Une marche pacifique a eu, en effet, lieu, à l’initiative des lycéens de la 3e AS lesquels ont été épaulés dans leur action par les autres élèves des lycées de la ville de Tizi-Ouzou et ceux de sa périphérie. Il était 10h lorsque la procession s’est ébranlée du stade du premier 1er-Novembre où spontanément, les marcheurs ont constitué des carrés pour s’ébranler vers le siège de la Direction de l’éducation, via le centre-ville. Les manifestants qui brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire, entre autres, “Où va l’école algérienne ?” ou encore des slogans hostiles aux nouveaux programmes imposés, cette année, par le ministère de l’Education. Les marcheurs ont poursuivi leur marche jusqu’au siège de la direction, et ce, avant de se disperser, dans le calme et sans le moindre incident au milieu de la journée. La grève à été largement suivie à travers toute la wilaya même les deux lycées de Tizi-Ouzou, Omar Toumi et Omar Bessallah en l’occurrence, ont mené un mouvement de protestation caractérisé par un débrayage et une action de rue. Tout comme leurs camarades, les Tigzirtois exigent, en effet, un allégement du programme notamment en matière essentielles. Même topo à Tizi Rached où les élèves du lycée Ali Aimache Amar ont bouclé les bancs des classes pour sortir dans la rue et manifester leur ras-le-bol. Par ailleurs, à l’université Mouloud-Mammeri, les choses sont de plus en plus corsées dans la mesure où les étudiants tentent de bloquer totalement l’UMMTO. La grève illimitée initiée par la coordination locale des étudiants a pris effet, à partir d’hier. De ce fait, toutes les facultés sont paralysées par ce mouvement de protestation qui risque de s’installer, désormais dans la durée, car la situation ne cesse de s’aggraver de jour en jour et la satisfaction des revendication des protestations ne semble pas profiler à l’horizon. D’ailleurs, c’est pour cela, sans doute, que les membres de la CLE multiplient action sur action afin justement de se faire entendre et maintenir la pression sur les responsables à tous les niveaux. Ils exigent, en fait, le départ de la directrice des œuvres universitaires de Hasnaoua et un plan d’urgence pour l’université de Tizi-Ouzou. Les étudiants exigent également la venue du ministre comme ils demandent une réunion avec le wali en présence du recteur et le directeur général de l’Onou, Office national des œuvres universitaires.
A. H.