Le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a, encore une fois, tenu à rassurer les élèves des classes de terminale qui protestent, ces jours-ci, contre les programmes surchargés. Pour ce faire, Le ministre dira que les sujets du baccalauréat aborderont uniquement les cours dispensés aux élèves durant l’année scolaire. « Malgré cela, il a réitéré l’engagement du gouvernement à mettre en pratique ce pourquoi il s’est engagé dans le communiqué émis la semaine dernière. L’évaluation de toutes les lacunes supposées dans les nouveaux programmes s’effectuera à la fin de l’année », a-t-il précisé. Dans un entretien accordé, hier lundi, à un confrère, Benbouzid a annoncé que son département prend en considération les préoccupations des élèves.
Il a par ailleurs commenté ce mouvement de protestation, tout en affirmant qu’ »il n’est pas spontané », mais serait « actionné par des parties qui ont des intérêts dans cette affaire ». Sur ce point, il a souligné qu’ »en réalité, la demande d’allègement des programmes est, pour nous, une invention de certaines parties que nous connaissons bien, et qui s’opposent aux réformes en cours dans le secteur de l’Education ». Il a également réaffirmé la révision des programmes à l’avenir, en précisant que les réformes ne sont pas « le Saint Coran ». Outre la surcharge des programmes, les élèves se sont aussi plaints du volume horaire qui ne correspond pas au nombre trop important des matières, et la suppression du troisième trimestre. Sur le volume horaire, le ministre a refusé catégoriquement cette contestation. « Je peux prouver que le volume horaire n’a pas changé comparé à l’emploi du temps adopté les années précédentes avec les anciens programmes, à l’exception d’une heure supplémentaire consacrée à l’éducation islamique et une autre pour la langue amazighe, qui est enseignée dans un nombre limité de wilayas », a-t-il expliqué à cet effet.
Et d’ ajouter, « pour ce qui est des heures supplémentaires et des cours de soutien, ils visent à aider les élèves à assimiler les nouvelles méthodes d’enseignement ». Revenant sur commissions qui sont chargées, selon Benbouzid, d’établir des rapports concernant les résultats, notamment ceux du premier trimestre, qui seraient catastrophiques selon les élèves, les professeurs et les parents d’élèves, le ministre, dira, que bien au contraire les rapports indiquent que le programme pédagogique suit son cours de manière satisfaisante. « De toutes façons, comment peut-on parler d’échec du programme annuel, alors que nous sommes encore en début d’année ? », s’est-il interrogé.
Nabila Bel