Les Douanes renforcent leurs effectifs

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C’est ce qui a été annoncé par le directeur général des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala, lors de son passage sur les ondes de la radio Chaine III.

En effet, les Douanes algériennes se retrouvent devant l’obligation de revoir son effectif, et ce devant l’ouverture du marché algérien sur de nouveaux horizons à savoir l’adhésion à l’OMC et l’association avec l’Union européenne ainsi que d’autres accords.

D’autre part, un plan de modernisation 2007-2010, établi par l’administration des douanes, a été approuvé par le ministre des Finances. Sur ce plan, les ressources humaines jouent un très important rôle, «il faut former de nouveaux douaniers mais aussi ceux qui existent sur le terrain pour les rendre beaucoup plus professionnels. Devant les enjeux et les nouvelles adhésions de l’Algérie, il faut que le douanier soit préparé à ces échéances», a affirmé M. Bouderbala.

Concernant les procédures, le DG précise que du nouveau a été introduit sur le plan de la modernisation. «Des procédures ont été mises en place pour sécuriser la chaîne logistique, mais aussi pour rendre transparant le dédouanement et qu’il y ait un contrôle approprié.» Dans le même contexte, un nouveau code des douanes est prévu pour cette année. «Il y aura un nouveau code des Douanes qui reprend ce qui existe dans le code actuel, il sera complété par de nombreuses mesures déjà prises dans les lois de finances de ces dernières années (2004, 2005, 2006, et 2007). Ces mesures seront intégrées dans le code des Douanes pour qu’il y ait uniformisation de la législation et intégration de nouvelles choses telles la lutte contre le blanchiment d’argent, la lutte contre la contrefaçon…».

S’agissant de la lutte contre la corruption M. Bouderbala annonce la création de l’Inspection générale des services « qui va s’occuper de vérifier et contrôler non pas les marchandises mais les personnels, les travailleurs et les fonctionnaires des douanes», a-t-il souligné.

A propos de la mesure de la levée des marchandises en souffrance dans les ports fixée à 4 mois, M. Bouderbala dira que «C’est une mesure qui existe, aujourd’hui, dans le code des Douanes, il faut qu’elle soit appliquée. D’ailleurs, la loi de finances pour 2008 a aggravé les sanctions» en justifiant la chose par le fait que «le port ne peut pas être un lieu de dépôt». C’est pour cela que «le droit fixe à 21 jours le délai pour dédouaner la marchandise. Au-delà de 21 jours, il y a 4 mois qui sont encore offerts à l’importateur pour régler ses problèmes et récupérer sa marchandise. Au-delà de ce délai, cette marchandise devient tout simplement propriété de l’administration des Douanes qui est en droit de la vendre aux enchères publiques ».

Lynda Louifi

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