Le ministre du culte déclare la guerre à « l’évangélisation »

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Le représentant du gouvernement reconnaît l’existence de ces campagnes mais elles ne nous font pas peur, déclare-t-il. Avant d’ajouter que,l’Etat dispose des moyens nécessaires pour faire face à ce genre de pratique, et cela à travers les imams, les mosquées, les centres islamiques et les institutions éducatives entre autres.

M. Ghlamallah, a axé son discours sur le rôle prépondérant de la mosquée qui est devenue selon ses dires une caserne », faisant allusion à la tâche primaire que jouera cet établissement religieux, dans la sauvegarde de « l’islamité du peuple algérien ».

Continuant sur la même lancée, le ministre déclare en marge des journées de formation des nouveaux imams et prédicatrices, au niveau de Dar-El-Imam à El-Mohammadia, que les campagnes d’évangélisation sont vidées de leurs portées religieuses, et revêtent un caractère plutôt matériel qui se définit par l’octroi de visas d’étude pour les jeunes et d’autres méthodes que le ministre n’a pas cité.

La main étrangère refait surface chez notre ministre, accusant certaines parties françaises d’être derrière ces « manœuvres malintentionnées », qui visent à inciter la jeunesse algérienne à adopter la religion chrétienne, le représentant du Gouvernement pense qu’il faut accentuer les efforts, par des campagnes de sensibilisation afin, dit-il, de faire barrage à ces agissements.

Abordant le sujet du hadj de cette année, Ghlamallah, avance que le nombre de morts a diminué par rapport à l’année écoulée, en enregistrant « 28 morts seulement » contre 60 les années précédentes.

Il a par ailleurs nié la disparition de pèlerins algériens, en expliquant que la société saoudienne avec laquelle les services du ministère des Affaires religieuses algériens, a conclu un contrat a failli à ses obligations concernant notamment l’hébergement et la restauration, ce qui a amené notre commission à demander un dédommagement de 25 riyals saoudiens, chose qui a eu un écho favorable de la part de ladite société.

Concernant le volet éducation et formation des enfants, le ministre a annoncé qu’un partenariat entre son département et celui de l’Education nationale, est en gestation afin dit-il, d’unifier les programmes et les méthodes d’enseignement, pour arriver à une complémentarité et une cohésion entre les deux secteurs pour un enseignement unitaire, et par là même la préservation de la doctrine malékite tout en laissant le champ libre aux autres doctrines.

Le ministre a souligné par ailleurs, l’existence d’environ 6 000 écoles coraniques avec une capacité d’accueil de 500 000 écoliers. Sur le même volet, Ghoulamallah, souligne que, pas moins de 90 inspecteurs, imams et prédicatrices ont été recrutés à travers le pays.

Le ministre déclare la guerre à la communauté chrétienne en Algérie, en s’appuyant sur les mosquées qu’il qualifie de « casernes », en oubliant que la Constitution, qui est la loi fondamentale du pays, dans l’un de ses articles donne le droit et la liberté, à tout citoyen de pratiquer le culte de son choix, et que ni l’Eglise, ni ses relais ne sont habilités à offrir des visas ou autres privilèges, tel que le suggère le ministre.

L’Etat algérien a accrédité l’église catholique dans notre pays, ce qui lui permet de pratiquer son culte selon les préceptes de sa religion.

Lyes Ath vou aîssa

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