Après la série des grèves vécues par différents secteurs, c’est au tour des fonctionnaires d’Algérie Poste de d’entrer en grève, et ce, à partir d’hier, pour déplorer leur condition de travail qui empirent de jour en jour. En ce rendant sur les lieux, afin d’avoir plus de renseignements, l’un des fonctionnaires s’est approché de nous, afin d’exprimer sa colère et de réclamer leur droit minimum qui consiste, selon lui, en la diminution de leur salaire
De ce fait, les grévistes, demandent à avoir une explication s’agissant de retenue sure salaire et ce à partir des deux derniers mois et sans préavis. Un autre fonctionnaire d’Algérie Poste au niveau de la rue Hassiba Ben Bouali, à Alger, a fait savoir, pour sa part, que
« personne n’à le droit de toucher à nos salaires sans notre avis, puisqu’on fait notre travail convenablement, alors pourquoi cette imputation.? » «Cette impitoyable situation a assez duré,» réclame un autre employé en estimant que «nous réclamons notre droit à la Paye de rendement collectif (PRC) et la Paye de rendement individuelle (PRI), ainsi qu’au rappelle que nous attendons depuis l’année 2004.» Et d’ajouter que «nous avons ras-le-bol de cette situation ; c’est pour cela qu’on a fait recours à la grève avec le soutien de l’UGTA.» D’autre part, une citoyenne nous a affirmés qu’ « en arrivant sur les lieux tout fonctionnait parfaitement, jusqu’au moment où ils ont reçu l’ordre de tout arrêter.» La foule des citoyens l’air « furieux,» s’interrogent sur ce conflit. Les personnes pressées, ont finis par quitter les lieux alors que d’autres demandaient des explications. «Vous n’êtes pas honnête» criait un citoyen en précisant que «j’ai parcouru 20 Km pour y arriver jusqu’ici, et voila qu’ils ont décidé de geler leur activité.»
Et « pourquoi ils ont choisi la fin du mois pour entamer cette grève.»
Lemya Ouchenir