l Environ 25% des crédits n’ont pas été remboursés, a fait savoir, hier, Mohamed Tahar Challal, secrétaire général à l’ANSEJ. Il a, par ailleurs, précisé que le montant global d’investissement pour la création de ces micro-entreprises dans le cadre de l’ANSEJ, depuis le lancement de l’opération à ce jour, est de “ 177 milliards de DA, répartis sur trois modes de financement.” Il s’agit de 29 milliards DA d’apport personnel des jeunes promoteurs, de 35 milliards DA des crédits de l’ANSEJ et de 113 milliards DA de crédits bancaires. « Parmi les 86 000 projets de jeunes promoteurs financés dans le cadre de ce dispositif, qui ont généré quelque 243 000 emplois, 79 000 micro-entreprises ont été crées dans le cadre du financement triangulaire (promoteur-ANSEJ-banque). Selon le premier responsable de l’ANSEJ, un taux de 65 % de crédits octroyés pour le financement de plus de 86 000 projets d’activités dans le cadre du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) ont été remboursés.
En outre, un total de 7 200 micro-entreprises ont bénéficié d’un financement mixte
(ANSEJ+promoteur). Par ailleurs, M.Challal a souligné que » 83% de projets d’activités créés ont concerné la tranche d’âge entre 19 et 35 ans alors que les 17 % restants ont été réalisés par les promoteurs âgés entre 35 et 40 ans.” Le même responsable relève que la réalisation des projets d’activités par les femmes représente 14 % de ce chiffre.
Il a aussi fait savoir que 173 000 dossiers de projets d’activités, ont été déposés à ce jour, au niveau des banques, dont 91 000 dossiers ont obtenu des accords bancaires, et quelque 10 000 dossiers sont en phase d’études au niveau des banques pour un financement, alors que 70 000 dossiers ont été rejetés.
L’Agence nationale pour le soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), organisme offrant de nombreux avantages aux jeunes, à savoir la possibilité de monter leurs propres projets et entreprises, est à l’origine de 81 125 micro-entreprises, jouant ainsi un rôle majeur dans la lutte contre le chômage en Algérie.
Cependant, il serait peut-être temps de remanier le dispositif en place, le moderniser, bref, le remettre au goût du jour afin de mieux refléter l’évolution de la société d’aujourd’hui.
N. O. M.