Ce fut la consternation à l’aube de la journée d’hier à la mosquée de la cité des 1000 Logements d’Ihaddaden, sise dans la commune de Béjaïa. En effet, à l’heure de la prière du fedjr, les fidèles qui se sont rendus pour accomplir ce rituel ont été surpris de découvrir, dans le couloir menant à la salle des prières, le cadavre d’un jeune homme gisant dans une mare de sang et tenant une arme à feu à la main. Aussitôt alertés, les services de police ont découvert que le défunt, B.R., et dépassant à peine la vingtaine d’années, faisait partie de la maison. Ce jeune policier se serait donné la mort en se tirant une balle dans la tête, avec, semble-t-il, son arme de service. Il a été évacué à l’hôpital Khellil Amrane de Béjaïa pour une plus profonde identification et une éventuelle autopsie. Et on croit savoir auprès d’une source digne de foi que ce fonctionnaire était lié a une trouble affaire de meurtre. Il était sur le point d’être arrêté suite à des soupçons qui pèseraient sur lui quant à son implication dans le meurtre d’une personne, dont le cadavre, criblé de deux balles, a été retrouvé il y a de cela trois jours dans la région de Baccaro, sur la côte-est (voir notre édition d’hier, page 2). Retrouvée sur le bas côté de la RN9, non loin d’un véhicule de type Renault Mégane, cette personne serait en fait le beau-frère du policier qui a mis fin à ces jours. Signalons par ailleurs que dans ce tragique volet des suicides qu’un handicapé, âgé de 35 ans, s’est donné la mort en se jetant du haut de la place du 1er-Novembre (ex-place Gueydon) dimanche dernier, en début d’après-midi.
B. Z.