l Cela fait plus de deux semaine que l’austérité du firmament s’est prononcée ! Pas une goutte de pluie, au grand dam des paysans et des agriculteurs qui commencent d’ores et déjà à montrer leurs vives inquiétudes. En effet, le mois de janvier, connu pour sa générosité de son ciel, demeure cette année quasiment sec. “Nous surveillons quotidiennement les bulletins météorologiques dans l’espoir d’un changement de ce maudit temps, mais en vain !”. Il faut dire que certains paysans procèdent déjà à des irrigations, particulièrement pour les cultures de pommes de terre, d’oignons, d’ails, de salades… “Croyez-nous nous irriguons en plein hiver. Cela arrive très rarement et c’est le cas précisément cette année, en attendant la générosité du ciel”, dira encore un vieux paysan qui préconise, lui, le fameux rite “Anza” pour implorer le firmament d’être plus clément, tandis que d’autres pensent à la “salate el istisquaâ” (prière de la pluie). C’est dire que l’inquiétude est effectivement apparente sur toutes les mines, y compris au niveau des ménages qui appréhendent une nouvelle hausse des produits agricoles en raison de cette sécheresse qui perdure encore.
Idir Lounès