L’absence de l’Etat et l’insécurité à l’index

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C’est ce qui ressort d’une déclaration de l’UGTA, Union de wilaya de Tizi-Ouzou, examinant le bilan des activités du 2e trimestre 2007 lors d’une réunion en session ordinaire, tenue récemment

Selon le communiqué le conseil qui s’est tenu dans une conjoncture marquée par la dégradation frappante et insupportable du pouvoir d’achat, accentuée par la perte d’emplois, généralisant la paupérisation de pans entiers de la société dresse le constat amer d’une situation qui ne présage nullement de lendemains meilleurs. Les représentants syndicalistes attirent l’attention sur les retards qu’accuse la wilaya de Tizi-Ouzou dans la mise en œuvre du programme de relance économique. Un retard d&ucirc,; selon eux, à une absence inexpliquée de l’Etat appuyée par l’insécurité permanente qui prédomine dans la région.

Une situation à laquelle les pouvoirs publics tardent à apporter des solutions concrètes. Des solutions, suggèrent les syndicalistes, à l’effet de pallier le manque de capitaux et d’investissements idoines aux problèmes d’emploi et de développement pour répondre aux attentes des travailleurs et des citoyens, selon les représentants de l’UGTA de Tizi-Ouzou. Ces derniers évoquent également les licenciements et les révocations de travailleurs représentants syndicaux, comme en témoigne le calvaire vécu au quotidien par les travailleurs et cadres de l’Edimco, de la SNTA, de l’Opow et de l’EJA de Boukhalfa.

Par ailleurs, l’interprétation unilatérale des pouvoirs publics quant au pacte social et économique conclu entre la Centrale syndicale et le Gouvernement, est fortement dénoncé.

“Le pacte social ne veut nullement dire carte blanche aux gestionnaires de harceler au quotidien et de licencier, à leur guise, les travailleurs et leurs représentants», lit-on dans la déclaration.

Les membres du conseil exécutif de l’union de wilaya concluent en soutenant les travailleurs, en leur assurant leur compréhension quant à leur désir d’en découdre avec les dirigeants malhonnêtes qui “n’ont pour seul souci et préoccupation que leurs intérêts personnels au détriment de la collectivité et de l’entité économique ou administrative dont ils ont la gestion.”

Samia A.

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