Cette société qui fait travailler quelques 160 employés n’arrive pas écouler son produit qui s’est accumulé depuis deux mois, un stock estimé à quelques 3,5 milliards de centimes. Les contraintes commerciales qui sont à l’origine de cet arrêt ayant forcé les responsables de l’unité à mettre en congé les travailleurs, un temps nécessaire pour vendre néanmoins disésperement le produit stocké. Pour Kertous directeur général de la Socerca, la décision de cesser toute production est prise “conformément à la convention collective des travailleurs”. Cette convention dit qu’en cas de cumul de stock dépassant les deux mois la production doit cesser et les employés mis en congé.
Le premier responsable a souligné qu’un plan d’action sera mis en marche en ce laps de temps pour assurer une reprise rapide de l’unité et permettra ainsi aux employés de retrouver leurs postes de travail. Pour l’heure, ajoute le DG “tout le monde est en congé sans exception jusqu’à la vente du produit.” Ainsi, une organisation d’une vente promotionnelle avec baisse du prix des produits est déjà préconisée. Cependant du côté des travailleurs, plus particulièrement les contractuels, c’est un autre son de cloche
Au nombre de 56, dont certains doient avoir passé six ans dans cette unité. Les contractuels de la Socerca voient incertaine tout reprise de travail et trouvent que cette décision “préventive” prise par le conseil d’administration est un “premier pas vers le chômage.” Le premier responsable de l’unité n’a pas tout a fait écarté cette thèse puisqu’il trouve que les mesures prises ne peuvent arriver à des solutions totales. Ce qui laisse dire que ce cas de figure où une partie des travailleurs sera sacrifiés pour permettre un nouveau démarrage à l’unité.
Les dirigeants de la Socerca ont donc quelques semaines pour convaincre et montrer du résultat de ces mesures.
Aussi, une autre réunion du conseil d’administration est prévue pour le dimanche prochain.
Une question se pose pour le moment, que fera le syndicat UGTA pour faire face et sauver le sort de ces 160 travailleurs qui risquent d’être mis à la porte ?.
Nadir Touati
