l Dernièrement, alors que nous nous trouvions à M’kira à discuter avec un citoyen, le téléphone portable de ce dernier s’est mis à sonner. Tout naturellement, celui-ci répond, mais remarquant le changement de son visage nous présageâmes une mauvaise nouvelle.
Au discours qui lui parvenait, notre homme ne répondait que par des oui… oui… oui.. Après une dizaine de minutes ou plus c’est un autre oui accompagnait de Monsieur le ministre. Ce fut une longue conversation pendant laquelle notre citoyen avait de la peine à trouver ses mots, mais peu à peu il reprit ses esprits.
A la fin de l’entretien, alors que notre camarade était encore sous le choc d’autant plus qu’il ne parvenait pas à comprendre comment le numéro de son téléphone était tombé chez ce ministre, nous dûmes lui expliquer qu’il n’y avait rien de sorcier. En fait, ce ministre avait entre les mains le dossier du village de ce citoyen qui était inscrit dans un programme que nous avons rapporté dans nos précédentes éditions avec tous les problèmes et les difficultés rencontrés pour sa mise en application. Ce à quoi notre ministre tint à s’informer directement auprès du responsable de ce village dont l’identité et tous les renseignements sont portés sur le dossier. C’est donc très simple, et c’est réconfortant de telles initiatives !
Essaid N’Aït Kaci