«Face au mutisme du gouvernement et sa politique de silence à l’égard de leurs revendication légitimes, les travailleurs de l’éducation et des autres secteurs de la Fonction publique, par leur suivi de la grève, ont tenu à rendre visible leur mécontentement,» explique le bureau de Tizi-Ouzou du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation, Satef. Ce dernier déterminé à poursuivre la contestation jusqu’à la satisfaction des revendications des travailleurs de l’éducation. L’abrogation de l’article 87 bis, la révision à la hausse de la valeur du point indiciaire ainsi que l’ouverture de négociations sérieuses et transparente concernant le régime indemnitaire, et les statuts particuliers qui doivent consacrer l’intégration de tous les contractuels en exercice, demeurent le noyau des revendications du Satef. Ses représentants dans la wilaya de Tizi-Ouzou, tiennent, à travers un communiqué, à attirer l’attention des pouvoirs publics sur la précarité galopante qui sévit dans les secteurs de la Fonction publique. Ils mettent également en garde la tutelle sur le risque d’une crise sociale sans précédent, si la colère des travailleurs s’est pas prise en considération et n’est pas évaluée à sa juste valeur.
S. A.