La wilaya d’Alger connaît ces derniers temps des activités anarchiques à la limite de la tolérance. En effet et suite à l’installation illégale de certains vendeurs de matériaux de construction (sable, gravier, ciment et fer) et ce, à l’intérieur même des zones urbaines et à côté des habitations ainsi qu’au niveau des intersections et surtout sur les terres agricoles avec tout ce que peut engendrer ces activités comme conséquences sur l’environnement et la nature. Les habitants ne cessent de clamer haut et fort leur désarroi face à cette situation qui perdure. Le président de l’association de protection de l’environnement et du cadre de vie nous parle à ce sujet « malgré l’arrêté de monsieur le wali d’Alger n° 2258 datant du 01 octobre 2007 portant sur l’organisation de l’activité de vente des matériaux de constructions stipulant clairement que l’exercice de ces activités est strictement interdit dans les agglomérations, le long des routes urbaines, des autoroutes, au niveau des intersections, à proximité de l’aéroport et sur les terres agricoles, mais cet arrêté a été violé et ce par le silence des pouvoirs publics. » Les conséquences que peuvent engendrer ces pratiques sur les habitants sont multiples, les nuisances sonores sont monnaie courante ce qui crée des cas de stress et de dépression chez les personnes âgées et surtout les malades ajouté à cela les va-et-vient incessant des camions et autres semi-remorques ainsi que les particules fines qui se dégagent de la poussière de ces produits dangereux pour la santé des personnes habitant les lieux. Et cela sans parler de l’envahissement total des cités en détériorant les routes et bloquant la circulation sur ces routes déjà étroites. Ces pseudo vendeurs se sont installés de manière anarchique vendant parfois des produits suspects et contrefaits qui ne répondent pas à la norme échappant ainsi à tout contrôle comme nous l’explique le président de l’association de la protection de l’environnement et du cadre de vie et le client est souvent lésé dans les quantités livrées. Face à cet état de fait, l’association mène actuellement une compagne de sensibilisation pour lutter contre ces activités et les éloigner en dehors des centres urbains et mettre fin à la volonté de ces commerçants de violer l’arrêté pris par le wali et ce, sous les yeux des pouvoirs publics.
Hacène Merbouti