La nouvelle de la disparition de la petite Nabila K., depuis mercredi dernier, nous rappelle que les rapts d’enfants ne sont plus l’apanage des grandes villes. Sortie de chez elle vers treize heures, la fillette qui habite au quartier “la Cité coloniale”, à la périphérie d’Aïn El-Hammam, n’a plus donné signe de vie, depuis.
Elle aurait été vue, pour la dernière fois, se dirigeant vers le centre-ville.
Les recherches entamées, immédiatement, par ses parents et les proches demeurent jusqu’à maintenant infructueuses. Depuis que les avis de recherche de la petite fille de onze ans sont placardés sur les murs de la ville, les parents de jeunes enfants vivent dans la hantise de voir les leurs subir le même sort. Les hypothèses les plus farfelues sont émises, sans pour autant qu’on évoque une quelconque demande de rançon.
Les discussions dans la rue portent inévitablement sur l’événement qui rappelle étrangement celui qui s’est produit, pour la première fois dans les années quatre vingt. Certains se souviennent, en effet, d’un cas similaire dont a été victime, à l’époque, un enfant d’une dizaine,e d’années et qui n’a jamais été retrouvé. Le hasard fait que le garçon, qui aurait eu une trentaine d’années aujourd’hui, habitait en contrebas de la maison de Nabila. Aucune thèse n’est pour le moment privilégiée. Tant que la disparue n’est pas retrouvée, la vigilance est de mise chez les parents qui ne doivent pas oublier que nul n’est à l’abri.
Nacer B.
