L’Olympique Sidi Aïch un silo de grains de stars

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Malgré les multiples obstacles et problèmes, qui pèsent très lourd sur le moral de la troupe et qui constituent un vrai handicap à ces jeunes joueurs et responsables à la fois, ces derniers ne baissent pas pour autant les bras ; au contraire lors de notre rencontre avec le DTN de l’équipe en l’occurrence M. Hammoumraoui Laria, jeune licencié en EPS (athlétisme et handball), celui-ci essaye de faire profiter ces protégés de son expérience acquise lors de ces passages en classes d’excellence à El Biar et Igzar Amoukrane.

Chez ce dernier on a plutôt remarqué beaucoup d’optimisme et de volonté quant à l’avenir de cette jeune équipe.

Dans un long entretien qu’il nous a accordé en parallèle d’une séance d’entraînement, M. H. Larbi abordera les conditions de la création de son équipe, des objectifs et des obstacles qu’il rencontre dans sa mission de tous les jours “Nous avons crée la section handball de l’OSA en 2004, a priori dans le souci que cela constituera une vraie parade aux fléaux sociaux qui rongent notre jeunesse livré à elle-même. Au début, nous avons décidé de créer une association indépendante spécialement conçue pour ce sport, mais vu les tracasseries administratives et autres problèmes rencontrés nous avons opté pour l’OSA, et les responsables ont accepté sans problème.

Je tiens d’ailleurs à les remercier d’avoir ouvert la porte de leur associatin et de nous avoir fait et de nous avoir fait confiance”. Quant à la situation actuelle de l’équipe et des problèmes qu’elle rencontre, il ajoute : “Actuellement nous sommes à la septième place parmi les quatorze équipes que compte le championnat, mais là il ne faut pas oublier que nous sommes dans un groupe qui compte de grandes équipes qui possèdent des budgets et moyens énormes contrairement à nous.

A chaque déplacement à l’extérieur nous sommes obligés de faire la tournée des commerçants de la ville et pharmaciens qui nous donnent de quoi acheter quelques sandwichs aux joueurs et des médicaments de premiers soins sans parler de l’épineux problème de transport. A titre d’exemple, au début du championnat,, nous avons failli jeter l’éponge si ce n’était la bouffée d’oxygène venue de la SARL CANDI Volaille.

Là aussi, nous tenons à remercier infiniment le responsable de cette entreprise qui a toujours été à l’écoute des jeunes et au service du sport en général. Quant aux jeunes talents que cette équipe renferme en son sein et qui commencent à émergeait du groupe, ils sont très nombreux et constituent déjà la cible et la convoitise de bon nombre parmi les clubs de l’élite à l’image des jeunes, Hadjali, Lyes Ibrahim les frères Aissani et la liste est longue…

Si seulement les moyens existent”. Notre entretien s’achève avec ce qui s’apparente à un véritable cri de détresse de la part de ce responsable qui demande que les autorités et instances concernées se penchent sérieusement sur leurs doléances pour donner plus de chances à ces jeunes qui constituent un investissement sûr et une relève en or pour demain.

Arezki Toufouti

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