Au troisième et dernier jour de grève initiée par l’Intersyndicale de la Fonction publique, pour exprimer leur mécontentement quant à la non-prise en charge de leurs doléances. Des difficultés qui n’en finissent jamais du moment que les pouvoirs concernés continuent de faire la sourde oreille. Des problèmes qui se caractérisent par les salaires dérisoires, les vacations, l’absence de primes de panier et/ou de transport…, des éléments importants les uns aussi bien que les autres. Les fonctionnaires sont lésés dans leurs droits les plus élémentaires, une frange ô combien importante, et dans la gestion courante des affaires du pays plus encore pour l’avenir de l’Algérie, puisque il s’agit notamment du personnel de l’éducation et de la formation.
La grève continue, les représentant persistent et signent et tant que le Gouvernement tourne le dos, la rue demeure l’unique moyen de crier leur ras-le-bol. Les pouvoirs publiques ne veulent pas discuter, ils font les choses à huis clos, personne ne se souci de nos revendications, où sont-ils les partis politiques qui promettent monts et merveilles à la veille de chaque consultation électorale, estiment les syndicalistes. Contactés par téléphone, le Front national algérien (FNA), la formation des pauvres comme aime bien le surnommé son président Moussa Touati, sur ce thème il a déclaré que, » notre formation soutien tout Algérien qui clame ses droits, c’est un droit constitutionnel. » S’agissant du mutisme des pouvoirs publiques M. Touati n’y vas pas par mille chemins » que le Gouvernement règles les choses, ou qu’ils remettent les clefs. » M. Touati, abordant l’ébullition sociale et le Gouvernement il conclut que » l’Etat n’a jamais pris en considération les manifestations du peuple. «
Concernant les autres formations politiques, à savoir les partis de l’Alliance présidentielle, personne n’a donné écho à nos appels et comme à l’accoutumée la seule réponse qui retentie » ils ne sont pas là » ou encore » ils sont occupés. » N’est-ce pas une fuite en avant, ne font-ils pas la politique de l’autruche ? Des partis qui n’ouvrent leurs oreilles que pour entendre les applaudissements des citoyens lors des campagnes électorales. De toutes les manières personne, ne s’attend à ce que ces formations qui composent le Gouvernement se place du côté de la société civile.
Le Partis des travailleurs qui se revendique de l’avant-garde des droits sociaux, fait s’emblant de ne pas être dans l’échiquier politique national, s’est-il rendu ? Hormis la formation d’Ait Ahmed, qui a rendu une déclaration apportant son soutien aux travailleurs.
L’Union général des travailleurs algériens (UGTA), s’oppose à cette action pensant que la meilleur manière de faire est le dialogue, or, les pouvoirs publiques ne comptent pas se mettre autour d’une table avec l’Intersyndicale, se justifiant par la non représentativité et la non reconnaissance de ces masses, or, les foules drainées par la grève en dit justement le contraire !
Lounis Melbouci
