Les routes dans tous leurs états

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Dans leur bilan à la population après une année d’exercice les élus sortants de l’ex-APC de Tizi n’Berber avaient présenté la réalisation du chemin de wilaya n°15 comme un acquis et que la DTP de laquelle dépend la prise en charge des routes classées allait engager 2 entreprises pour la réalisation de la tranche allant d’Aokas-ville Tizi n’Berber-ville en bitume et la distance séparant cette dernière du lieudit les “3 chemins” en tri-couches. On avait même avancé le chiffre de plus de 8 milliards de centimes octroyés pour ce projet. Depuis, cette route empruntée quotidiennement par les habitants du tiers de la population d’Aokas qui résident dans les quartiers du Haut-Plateau, Tikheroubine, Amerzag et Tabellout, par toute la population de la commune de Taskriout et Aït Tizi dans la wilay de Sétif s’est détériorée au point de devenir impraticable en hiver. Faut-il une éternité pour goudronner une quinzaine de kilomètres de route ? Les usagers de cette route, notamment ceux qui ont des véhicules neufs, et d’ailleurs même les autres, n’arrêtent pas de râler et de grogner contre les pouvoirs publics qui n’ont rien fait pour leur éviter de fréquents rendez-vous avec le mécanicien.

Le problème des routes à Aokas est une priorité dans tout programme d’aménagement ou de développement. D’ailleurs, en plus du CW15, il y a lieu de citer aussi la rue principale (ex-RN 9) avec son prolongement vers le village de Lota, dans la commune de Souk El Tenine, et qui ne peut même plus être “pratiquée” sans inconvénient par un simple motocyliste. Alors là, espérer l’aménagement des chemins des différents quartiers de la commune laissés à l’abandon depuis belle lurette serait une utopie si les principales artères ne sont même pas encore prises en considération.

A. Gana

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