La 47e et dernière pièce d’“Alger capitale de la culture arabe”

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Cette conférence a été animée par le metteur en scène de la pièce, Messaoud Belbez, et Idami Messaouda chargée de la calligraphie. La pièce est une production du théâtre régional de Tizi-Ouzou  » Kateb-Yacine sous la direction de Fouzia Aït Elhadj, d’après le texte de Zhour Ouanissi.

L’œuvre en question divulgue les problèmes actuels de la femme algérienne sous une ère dansante et mélodieuse.  » “Le texte traite notamment les problèmes du théâtre dans le théâtre même, »a déclaré le metteur en scène. La troupe est composée de 21 comédiennes.

Au moment du déroulement de l’histoire, l’une de ces comédiennes meurt, puis un silence peureux règne, puis l’orateur demande à l’ensemble de la troupe de continuer leurs prestations et de persévérer. Une jeune comédienne ce lève et lui répond :  » Moi je veux être algérienne « . L’orateur lui répond  » : Dès aujourd’hui tu es la Kahina « . C’est de là que l’histoire se déclenche tout en étalant les périodes historiques qu’a connue l’Algérie depuis l’époque de la grande reine  » Kahina « , en passant par  » Fathma N’ssoumer  » et d’autres femmes qui ont marqué l’Histoire algérienne jusqu’à l’époque actuelle. Cette dernière montre aussi les difficultés qu’a rencontrées la femme : la soumission, la violence, la négligence, le mépris, l’abus des hommes…qui continuenr à être les problèmes fondamentaux de la gent féminine dans notre société. La tragédie n’est pas le seul aspect de la pièce. Bien au contraire; la passion, l’espoir, le bonheur font aussi partie de cette œuvre pour montrer entre autres qu’il existe dans la vie de ses femmes une part de bien-être, que ce soit à leur égard ou à celui d’autrui.

La présentation de la pièce durera 1 h 20 m. En outre, elle engendrera dans son ensemble sept tableaux qui seront exhibés par une fresque de jeunes comédiennes venues de différentes régions de l’Algérie. Répondant à une question relative à la langue dont la pièce sera présentée et qui est l’arabe classique au lieu de la langue amazigh d’autant qu’elle a été produite au Théâtre régional de Tizi-Ouzou, le metteur en scène a affirmé que l’origine du texte est écrit en arabe classique, donc c’est normal que la première présentation sera en arabe. Cela n’empêche pas que nous souhaitons qu’il y ait une adaptation en langue amazigh pour enrichir le théâtre parlant en cette langue ».

Par ailleurs, le conférencier a fait part que l’ensemble du Théâtre régional de Tizi-Ouzou prépare une nouvelle pièce qui ne rentre pas dans le cadre de la manifestation  » Alger capitale de la culture arabe  » et qui traite l’histoire du roi de la grande Kabylie,  » le roi Koucou « .

Enfin, il est à noter que la présentation de la pièce débutera le 25 du mois en cours, et ce jusqu’au 11 mars 2008 dans différents coins du pays. Elle participera aussi au Festival du théâtre professionnel qui se déroulera du 24 mai au 25 juin de l’année en cours.

Kafia Aït Allouache

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